Vroum !
En préambule, j’ai envie de dire Vroum. Alors je le dis. Vroum. Ça suffirait presque, mais, je vais développer si t’as 5 minutes. Ce soir-là, c’était un samedi soir et j’étais triste comme un...
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le 23 févr. 2015
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Un film dont je n'attendais rien et qui ne m'a rien donné, comme prévu. Jusqu'ici tout va bien.
On sait tous ce que donne en général les adaptations de jeux vidéo au cinéma (du caca !). NFS ne déroge curieusement pas à la règle. Malgré notre bro Aaron "Jesse Pinkman" Paul qui est définitivement un comédien doué, malgré la jolie frimousse de Miss Poots, malgré les jolies voitures qui font de gros bruits... On s'emmerde sévère. A part les quelques poursuites, rien ne suscite un grand intérêt. D'ailleurs ces dernières sont tout juste correctement filmées mais rien d'exceptionnel... trop de cuts et de plans serrés... Les accidents en CGI sentent le fake, tout comme le ridicule scénario qui essaye de combler ses vides par des dialogues d'abrutis et des antagonismes de crétins. Un pitoyable enchaînement de clichés surexploités...
Prévisible à souhait (poto qui meure, rivalité de cons, histoire d'amour pétée, argent-argent-argent$$$, le gentil qui aide quand même le méchant parce que lui c'est pas une biatch, bitch !...), tout le déroulement de ce film de tocards ferait presque rire si on en avait quelque chose à foutre. Entre les absurdités pas du tout inventives, inutiles même, les personnages détestables cons à manger du foin et le chrono qui tourne au ralenti (dommage pour un film de courses), on se demande vraiment ce qu'on fout à regarder ça. Seul Michael Keaton semble s'éclater dans cette mascarade et nous délivre un rôle de bouffon radiophonique surexcité comme si il cherchait à gagner un Oscar (encore un mot qui rime avec tocard).
J'ai été tout de même été surpris : au lieu de lui coller le joli 1 à la valeur de 0 estimé, la note s'est montée en un tout aussi inestimable 3. Presque un 4 (!). Bref, ne chipotons pas sur les chiffres. Parce qu'il faut avouer que les bagnoles claquent (en particulier la Mustang Shelby et la Lamborghini) et que... Bon c'est déjà pas mal. Et un petit détail anodin m'a plu : les personnages féminins, à défaut d'avoir une utilité, ne sont pour une fois pas représentées comme des bimbos ultra-bonasses qui ne pensent qu'à niquer. Ce qui est rare quand on couple vagin et grosses cylindrées. Même si j'avoue qu'une paire de boobs ça et là aurait peut-être éveillé mon attention.
Cependant, si la catastrophe attendue est un peu moins catastrophique, le film demeure une daube faisandée qui mérite qu'on immole les producteurs pour budget indécent injecté dans du vomi. Rien que ça.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les pires films adaptés d'un jeu vidéo, 2018 et Les meilleurs films sur le monde de l'automobile
Créée
le 19 janv. 2018
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