Vroum !
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Alors que l'on attendait la sortie de Fast & Furious 7, voilà que sortait en 2014 un nouveau film de bagnoles cette fois-ci inspiré du célèbre jeu vidéo "Need for Speed" qui avait fait vibrer (et continue aujourd'hui encore) les hardcore gamers. Les adaptations de jeux vidéo sont réputées pour être des projets casse-gueules, notamment celles où le produit original n'a pas de scénario très développé. Faire du jeu de courses un long-métrage était donc un pari risqué, surtout lorsque le scénario est confié à un arriviste inconnu qui signe là son premier jet. En revanche, c'est l'expert en cascades Scott Waugh qui passe derrière la caméra.
Mais si la saga Fast & Furious avait réussi à alterner entre courses illégales et film policier explosif, le film de Scott Waugh se concentre uniquement sur une histoire de vengeance tardive n'intervenant qu'à partir de la moitié du métrage. Pas de bastons virulentes, pas de joutes verbales mémorables, juste des échappées vrombissantes. De plus, le réel souci de Need for Speed est qu'il est quasiment dénué d'humour. Se prenant un poil trop au sérieux, le long-métrage peine à rester crédible et aurait pu être au contraire un bon gros blockbuster décérébré dans la même veine que le très bon 60 secondes chrono.
Ainsi, mis à part les blagues du black de service (le rappeur Kid Cudi, agaçant) et les petites apparitions d'un Michael Keaton comme d'habitude déjanté, le film reste un revenge movie avec des bagnoles manquant cruellement d'originalité et surtout de panache. Côté casting justement, c'est aussi décevant : Aaron Paul n'arrive jamais à demeurer attachant, la star de Breaking Bad n'inculquant aucune émotion à son personnage, tandis que sa compagne Imogen Poots énerve avec son accent anglais poussif et son rôle de femme forte maladroitement dessiné derrière une apparence de cruche blonde.
Quant au bad guy, interprété par le pourtant prometteur Dominic Cooper, il peine à rester lui aussi mémorable, complétant un casting visiblement peu impliqué. Toutefois, le film contient des cascades réellement impressionnantes où caméra embarquée et plans impossibles nous immergent sans CGI au cœur desdites cascades. On avait pas autant frissonné depuis des lustres. Bref, sauvé par des courses poursuites haletantes mais un brin trop long et au scénario manichéen, cette adaptation s'en tire avec les honneurs, en espérant une suite un peu plus décomplexée.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films avec Michael Keaton et Les meilleurs films adaptés d'un jeu vidéo
Créée
le 9 avr. 2019
Critique lue 182 fois
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