Introduction :
A vue de nez « ça sent pas bon » comme dirait l’autre. Puis on ne va pas se mentir (pas entre nous, jamais) mais le choix d’Electronic Arts qui fût celui d’adapter Need For Speed sur grand écran tenait plus de la grosse blague qu’autre chose. Après l’annonce officielle ainsi qu’une date de sortie fixée naît forcément par la suite une curiosité mal placée. Mal placé dans le sens où l’on tenait tous à être là, « témoin de la chose ». Devenant d’un seul coup adepte du sado-masochiste cinéphilique. Un peu comme faire la démarche d’aller voir un Paul W. S. Anderson : « on sait que c’est pourri ou que ça risque de l’être mais on y va quand même ». Au pire on dira être « agréablement surpris » à l’arrivée.

Et si Need for speed pourrait bien être à l’heure d’aujourd’hui la meilleure adaptation de jeu-vidéo au cinéma ?

De base, c'est quand même un bourbier :
Malgré le fait que ce projet soit l’adaptation d’un jeu vidéo mondialement connu de tous (même de votre grand-mère, celle qui vous en a gentiment offert un pour Noël ou votre anniversaire), rien n’aide ou n’a vraiment aidé ce projet. Pour commencer, on parle quand même juste d’un jeu ou le plaisir du joueur réside dans des courses, des poursuites entre concurrents et flics rien de plus. Pas de scénarios exception faite de The Run dont cette adaptation reprend (un peu) l’idée principale. Pas de matières un tant soient peu consistantes ou originales de prime à bord. NFS ce n'est pas encore Métal Gear ni Last of Us c’est juste un jeu de caisse ! Alors certes la série a toujours possédé sa propre identité mais de là à vouloir en faire un film... Puis le souci c’est que cette identité fait légèrement écho à une autre franchise cinématographique qui n’a jamais autant raflé à chaque nouveaux volets, je veux bien sûr parler de Fast & Furious

On se dit donc : « à quoi bon ? ».

Non seulement le projet risque de se casser la gueule comme presque toutes les licences de jeux vidéo adaptés au cinéma (oui presque, j’ai bien aimé Doom moi), mais en plus ça risque de faire doublure voir même un peu tâche tant la franchise des F&F à l’air d’aller de plus en plus loin, enchaînant qui plus est succès après succès et bonnes idées. Que ce soit au niveau de son casting (la franchise a l’air de s’orienter vers un délire à la Expendables), du choix des producteurs d’avoir embauché James Wan pour le prochain épisode, que des scènes d’action toujours plus hallucinantes. NFS lui, doit donc difficilement faire ses preuves auprès des joueurs en ayant la lourde tâche de balayer leurs appréhensions (toujours frileux de probablement assister à une licence de plus flinguer par le 7ème art), de ceux qui ne voient pas l’intérêt de faire une pâle copie de F&F et le tout avec aucune tête d’affiche un tant soit peu bankable ! Pas étonnant que le film fût un semi-échec aux États-Unis en plus du faite que la version 3D du film soit visiblement imposé par le distributeur (je ne sais pas pour vous mais je n’ai pas eu le choix que de le voir en 3D). Puis on n'a absolument rien contre Aaron Paul bien au contraire, on l’aime bien le type. Mais le balancer au beau milieu de ce bourbier en espérant que la star de Breaking Bad fasse des entrées sans aucunes véritables têtes d'affiche à ses côtés, c’est quand même suicidaire

C’est ainsi que plusieurs suppositions viennent à nous. Soit les producteurs en ont une grosse paire en s’imaginant que s’appuyer uniquement sur la licence NFS suffirait, soit ils eurent suffisamment confiance en eux, voyant en Scott Waugh et son équipe de vrai et véritables intentions de bien faire.

Et pourquoi pas tout ça en même temps ?

NFS World :
Car qui aurait pu imaginer une seule seconde qu’un grand directeur de cascade de son état (pour qui NFS est seulement son deuxième long-métrage) puisse arriver à transcender le peu de substance mise à disposition afin de réaliser un excellent divertissement à l’arrivée ?

Les 15 ou 20 premières minutes font indéniablement penser au premier volet de F&F. Introduction des personnages dans un garage, rodéo de nuit... Cela dit, ici il n'y rap, ni dubstep et encore moins de nanas short « ras la moule » faisant de la drague aux pilotes. Première différence notable, le ton du film. L’univers de Need For Speed dépeint de jeunes et beaux pilotes à la petite gueule d’ange sympa. Quand l’un détient « le petit garage du coin » de papa qui est décédé, l’autre dirige celui de « la grande ville » et est plus confort (du moins c’est ce qu’il prétend). Bref, pas de vannes ou presque. On se respecte, on reste gentleman en toutes circonstances, même avec le mec qui vous a piqué votre ex ! Clairement à partir de là Need For Speed prend le risque de jouer dans sa propre catégorie. Vous n’aurez pas de plans sur des muscles luisant après 3-4 mandales, les mecs ne se baladeront pas tors poils en marcel blanc pour vous montrer qu’ils ont bien taffé à la salle de muscu, la gente féminine du film est toujours belle, quasi innocente et respectée... Eh non, on n'est pourtant pas dans un Disney.

De l’univers de NFS, Scott Waugh et John Gatins (auteur du scénario) récupèrent aussi la trame de The Run.

Épisode sorti en 2011, The Run metait en scène Jack Rourke. Un pilote en fuite qui devait rallier San Francisco – New York, traversant chaque itinéraire tous plus dangereux les uns que les autres aux côtés des flics et autres coureurs. Ce premier volet faisait la part belle aux différents décors que pouvait traverser le joueur. Centres villes, montages, Grands canyons... Les paysages étaient tous somptueux, servi par une ambiance et une immersion très cinématographique notamment aussi grâce à une bande-son cohérente car constamment au service de la mise en scène (les morceaux étaient soigneusement choisis en fonction des décors puis des événements que l’on traversait). Même si à l’arrivée le premier vrai scénario tant promis par les développeurs d’EA BlackBox tenait plus du pétard mouillé qu’autre chose, The Run reste néanmoins le volet qui se rapproche le plus de l’adaptation de ce Need For Speed au cinéma. En effet, Tobbey Marshall incarné ici par Aaron Paul devra lui aussi traverser les États-Unis le plus vite possible pour participer à la mythique « De leon ». Une course illégale organisée par un homme se faisant appeler « Monarch » (incarné par Michael Keaton). Tobey Marshall espère ainsi y retrouver Dino Brewster, l’homme responsable de son incarcération suite à une course qui a mal tourné.

Alors autant on peut se poser quelques questions au début mais on se laisse (étrangement) très facilement emporté au fur et à mesure du temps qui passe. En parlant de temps, j’ai été surpris d’apprendre que le métrage durait 2h10 (!). Là où l’on s’attendait tous à plutôt voir un directo/vidéo d’1h30 « emballé et vite expédié », sachez qu’au contraire Scott Waugh et John Gatins décide clairement de prendre leurs temps afin de poser puis de définir clairement cet univers, l’histoire et les personnages qui le compose. Même si ça reste simple et qu’un sentiment de « déjà-vu » vous traversera sans doute plus d’une fois, bah ça fonctionne. En tout cas ça l’a été pour moi.

On est pris au jeu (hum), attendant patiemment les séquences d’actions qui viendront se greffer au Run de Tobey Marshall pour voir comment toute cette mixture va prendre.

Réalisation :
S'il y a bien un secteur sur lequel cette adaptation fût attendu au tournant (hum) c’est bien sûr sa réalisation. On attendait avec Need For Speed des courses ou des scènes de poursuite au moins tout aussi sympathique que sur F&F. C’est d’ailleurs pour ça qu’on se déplace principalement non ? Rassurées aussi sur ce point, les scènes de courses sont vraiment bien orchestrées et impressionnantes de réalisme. Scott Waugh tenait absolument à réaliser toutes les cascades en live, à l’ancienne sans SFX et ça se voit. Un crédit supplémentaire à apporté à l’ensemble du projet. C’est lisible, pas sur-découpé et monté à la hache, certaines scènes d’action regorgent de petites astuces bien venues comme l’ajout d'une go-pro pour un shoot a priori impossible pour une caméra de plus grande taille. La sensation de vitesse est vraiment très naturelle, ça va vite, très vite ! Il serait aussi intéressant de savoir comment certains accidents ont pu être réalisés tant l'impression de réalisme s'avère être bluffant. Les acteurs ont dû eux aussi passer par une école de pilotage afin de réaliser le maximum de scènes possible jusqu'à ce que Scott Waugh ne décide de passer le relais aux professionnels pour les séquences plus dangereuses.

Waugh en profite aussi pour accentuer davantage l’immersion du spectateur en s’inspirant de l’une des idées d’un autre volet de la franchise NFS, la fameuse vue pilote de Shift. Rappelez-vous qu’à l’époque de la sortie du premier volet en 2009, les développeurs de Slightly Studios avaient inauguré une vue cockpit assez inédite. Cette vue à la première personne nous mettait clairement derrière les yeux du pilote où chaque coup de volant puis d’accélérations avait d’un coup une tout autre saveur. Une sensation unique qui était vraiment au rendez-vous. Il est d’ailleurs étrange qu’aucun film du genre ne s’en soit inspiré plus tôt tant cela paraît pourtant évident.

En attendant c’est bien sûr Need For Speed que Waugh décide d’inaugurer puis de repousser un peu plus loin ce procédé. Pas artificiel, les plans de vues intérieurs sont toujours là où il faut et quand il le faut, jamais pour faire (uniquement) du fan service tout comme la présence des flics.

Il est vrai qu'ici on est bien loin des délires (certes très fun) d’un F&F comme de voir un tank sur une autoroute écraser de pauvres automobilistes ou encore de voir deux caisses gonflées à mort, trainer un coffre-fort blindé en plein centre-ville. Scott Waugh mise avant tout sur l’apport de ses personnages, gravitant autour d’une histoire simple mais envers laquelle il décide néanmoins de tout miser. C’est sans doute là aussi que le film pourra trouver ses propres limites chez certains spectateurs. Mais pour ma part, je dois vous avouer une fois de plus que j’y ai cru.

Au niveau du casting justement, Ramon Rodriguez (Battle LA, Transformers 2...) et Rami Malek (The Master, Les Amants du Texas...) apportent eux aussi énormément au ton léger et à la bonne humeur qui se dégage de l'ensemble. Grosse mention à Finn interprété par Malek justement qui à lui tout seul offre l'une des scènes les plus jouissives du film. Et ça n'est pas une scène d'action ! Pas de spoiler, c'est un grand moment, je n'en dirais pas plus. Imogen Poots qui tient le rôle féminin principal du film s'avère elle aussi être un gros atout (et une petite révélation pour moi). Impossible de rester insensible face à ce personnage loufoque, légèrement déconnecté de la réalité.

Certaines séquences n’oublient jamais elles aussi de nous rappeler les mécaniques de gameplay avec lesquels nous sommes habitués à composer en tant que joueur. À l'image de cette scène avec « Benny », incarné par Kid Cudi servant d’ange gardien à Tobey & Julia durant leurs Run. Le pilote pour qui changer d’hélicoptère comme de pompes (le tout en quelques minutes) n’est visiblement pas un souci !

En plus d’une excellente réalisation, le mixage sonore apporté à l’ensemble est lui aussi particulièrement bien peaufiné. Waugh voulait aussi mettre un point d’honneur sur le réalisme du son sortant de chaque voiture lors des courses. Elles possèdent ainsi leurs propres identités. Les ingénieurs ont apparemment modifié les voitures pour que le son des moteurs puisse être récupérés directement à la prise, nécessitant le moins d’ajouts et de modifications possible en post-prod. Ceux pour qui le son d’une voiture doit impérativement être respecté seront en tout point, satisfait du rendu.

Et en ce qui concerne la bande originale, la plupart d’entre vous (ceux qui me suivent religieusement du moins) commence à savoir que je ne met quasiment jamais une composition originale d’une oeuvre de côté si celle-ci vaut la peine d’être mise en avant. Et il faut bien avouer que celle d'NFS le mérite.

Composé par Nathan Furst, l’instru du film donne, malgré son manque cruel d’originalité, (mais on s’en fout puisque ça marche) un véritable souffle épique durant certaines séquences. Même constat qu’avec le boulot offert par Scott Waugh et son équipe de cascadeurs cité plus haut, on sent ici que les gens veulent bien faire et ça fait toujours plaisir. À partir du moment où une composition s’avère être réfléchi, pensé et orchestré intelligemment et qu’enfin à l’arrivée ça fonctionne, pas besoin d’en faire des caisses (hum). Jamais l’orchestration de Nathan Furst ne fait qu’accompagner les scènes. Il y a ici de vrais choix de composition directement liés au premier degré que dégage parfois le film. « Pete's Death », Crazy Little tart »...chaque morceau s’avère être composés autour d’un thème central très jolie avec une mention spéciale pour « hot Fuel ».

Tendez bien l’oreille, celui-ci se verra divinement propulser pour la toute première fois grâce à un rythme plus rapide, à travers une séquence de bravoure bien sympathique (visiblement sans trucages, ni filet ou presque), mettant en action la splendide Imogen Poots.

La Gatins’ Touch :
En vérité cela doit être pour ce genre d’attentions que Need for Speed s’avère être un (vrai) bon divertissement et nous met d’emblée de bonne humeur à la vue de son générique de fin. L’envie et la volonté d’aller au bout de ses bonnes idées et de bien faire, tout en évitant simplement de tomber dans l’excès de vitesse (hum). Scott Waugh réalise paradoxalement un film simple pour ne pas dire limite à l’ancienne (même si de nos jours le terme peut parfois être légèrement galvaudé). Certaines personnes pourront toujours pester sur divers points comme l’histoire, les personnages ou certaines situations accusés maladroitement d’être « clichés ». « Maladroitement » oui ! Car s'il y a bien un vent de conneries à bannir en ce moment chez le cinéphile/spectateur c’est bien lorsqu’il commence à parler de « clichés ». Sachez les amis que toute oeuvre de cinéma est composé de « clichés ». C’est comment chacun d’entre vous ira les réceptionner qui fera la différence. Et si vous jugez que Need Fort speed n’est pas suffisamment un bon film pour aller « au-delà » (ce dont vous avez parfaitement le droit), ce serait quand même cruellement dommage pour le coup.

Dommage car Scott Waugh doit bien nous offrir la meilleure adaptation de jeux vidéo au cinéma jamais réalisé jusqu’ici. Toute l’entreprise a été driver (hum, c’est la dernière) par une équipe de personnes qui ont fait le maximum pour rendre un travail bien fait, bien torché, bien ficelé là où ont les attendaient (cascades, scènes d’action, courses-poursuites, univers du jeu) sans jamais se foutre de la gueule du spectateur. À l'inverse d’un Paul W. S. Anderson, Scott Waugh ne se cache pas derrière des artifices outranciers servant uniquement un (faux) plaisir coupable. Pourtant « jeune » réalisateur ( rappelons que NFS est son deuxième film seulement), Waugh ne pallie pas l’absence de tout ce qui compose de près ou de loin une oeuvre de cinéma. Oui le scénario de Need For Speed n’est pas très recherché mais au moins il prend judicieusement le temps pour le poser sans jamais enchaîner maladroitement séquences après séquences.

Ça doit justement être ici que la pâte d’un John Gatins se fait sentir. Il règne effet autour de Need For Speed un « parfum », le même que celui déjà présent sur Real Steel. Le même parfum qui faisait que malgré le faite de voir des robots se foutre sur la gueule, Real Steel était à l’arrivée aux antipodes d’un Transformers, se rapprochant davantage vers les velléités d’un cinéma des années 80’s (voir la critique de Real Steel pour ceux que ça intéresse). Et donc pour les personnes qui se poseraient encore la question, Need For Speed est (à mon sens) effectivement aux antipodes d’un F&F notamment grâce à un ton complètement différent.

Nommé récemment aux oscars pour Flight, Gatins a d’abord l’intelligence de donner aux scènes d’action de Need For Speed une vraie dramaturgie qui s’inscrit et s’insère parfaitement au sein du récit. Si une scène d’action (ou de courses poursuites) vient pointer le bout de son nez, ce sera toujours pour faire avancer l’histoire, résoudre certains enjeux, développer les personnages etc. Mais il a aussi cette façon de céder naïvement à une sorte d’ultra premier degré, limite à ce que le ton du film soit au bord de la rupture. En gros soit on y croit et on plonge, soit on trouve ça « ringue » et le tout tombe à plat. Là où l’on pensait qu’avec un tel matériel de base les scénaristes de Need For Speed auraient pu céder à un 2nd degré quasi constant, bien conscient que de toute manière « tout ça c’est de la connerie de jeu vidéo adapté sur grand écran », Gatins lui, préfère embrasser son histoire jusqu’au bout pour ainsi pleinement y croire quitte à en assumer les conséquences. D’autres scénaristes à la sensibilité « différente » n’y auraient certainement pas cru une seule seconde !

Dire que le scénario mérite un oscar, faut pas déconner non plus mais preuve à l’appui que Gatins et ses scénaristes ont vraiment tout fait pour rendre le tout un minimum « cohérent » sans jamais prendre le spectateur pour un débile. Ainsi, Scott Waugh ne prend jamais Need for Speed pour ce qu’il n’est pas. À l'inverse d’un Fast & Furious, il n’essai pas d’être à la fois un film policier, puis un film de course puis un film de braquage et un film de baston.

Need For Speed possède bien l’identité du jeu. Une identité propre est clairement définie.

Conclusion :
C’est toujours simple mais juste et pour un projet comme celui d’adapter une licence de jeu vidéo comme celle de NFS, c’était foutrement pas gagner d’avance. Les pièges dans lesquels pouvaient tomber le réalisateur et toute son équipe étaient pourtant nombreux et c’était pas si évident de les éviter sans causer des dommages collatéraux. Puis l’humilité avec laquelle cette entreprise a su prendre forme force tout de même le respect.

L’ex-directeur de cascade offre un (vrai) film old-school aux courses-poursuites toutes bien mises en scènes (la caméra embarquée côté conducteur fait vraiment des merveilles). Avec un vrai travail d’orfèvre apporté au réalisme de certaines séquences d'actions ainsi qu'au mixage son, le tout accompagné d'une très bonne composition originale de Nathan Furst.

« Tu sors de la salle, ta passé un bon moment, t’es content ».

Good game Mister Waugh.

N.VAN
madealone
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le 17 avr. 2014

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Vincent N.Van

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