Cheap, kitsch, surjoué
Mais beau et douloureux. Il faut accepter l'outrance pour ne conserver que les intentions simples et belles de l'auteur. On a le droit de détester :)
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le 3 janv. 2021
[De mémoire :]
Guy Gilles baigne tous les événements (complots de cour et cœurs) dans la sensualité des corps comme dans celle des paysages égyptiens, des objets royaux ou des masques, comme s'ils étaient le nerf des conflits. Un montage qui alterne lenteur descriptive, narrative avec des accélérations soudaines, qui rappellent le montage eisensteinien. Alternance qui existe aussi entre la beauté paisible de Néfertiti et la folie d'Akhenaton. Un art consommé de l'équilibre entre l'artificialité de la reconstitution et la recherche d'une vérité psychique qui donne sa part manquante de réalisme aux décors.
Le combat de cette femme seule contre la cour et contre le temps (le sable du désert) est d'une tenue noble et belle comme elle, comme la tenue du style du film. Surprenant, dans un premier temps, si l'on repense au Guy Gilles intime des années 60 et début 70, mais qui finit par exhaler un parfum très particulier, au-delà des difficultés sensibles de production.
Créée
le 11 sept. 2015
Critique lue 521 fois
D'autres avis sur Nefertiti, la fille du soleil
Mais beau et douloureux. Il faut accepter l'outrance pour ne conserver que les intentions simples et belles de l'auteur. On a le droit de détester :)
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le 3 janv. 2021
Si les costumes et les décors peuvent faire illusion (on a vu pire), la direction d'acteurs est exécrable (il faut voir le type jouant Akhenaton ânonner son texte avec un air idiot), les dialogues...
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le 31 déc. 2018
[De mémoire :] Guy Gilles baigne tous les événements (complots de cour et cœurs) dans la sensualité des corps comme dans celle des paysages égyptiens, des objets royaux ou des masques, comme s'ils...
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le 11 sept. 2015
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