Portrait d'une jeunesse dorée américaine, Neige sur Bevelry Hills est tiré d'un roman de Bret Easton Ellis. Si je n'ai pas lu ce livre-là, je connaissais des titres comme Glamorama ou American Psycho, et il en ressortait un grand nihilisme. Ici, l'adaptation semble être allégée d'un tel mal, au risque même d'un certain puritanisme sur le modèle du "la drogue c'est mal".
Il en ressort un film vraiment faiblard, sauvé uniquement par un jeune Robert Downey Jr, alors lui aussi en prise avec la drogue, qui apparait en nage, en panique avec lui-même, et qui représente à lui seul ce que le meilleur peut avoir de pire.C'est un brillant diplômé d'une célèbre université, mais il est rejeté par sa famille, vit seul ou aux crochets des autres, et sa consommation de drogues va le faire décliner de plus en plus alors qu'il doit de l'argent à ses dealers.
On y revoit également les oubliés Andrew McCarthy et Jami Getz, ainsi qu'un James Spader pré-Soderbergh, mais tout ça reste au fond bien trop sage. Par contre, ça m'a donné envie de lire la version dite plus subversive, le roman de Bret Easton Ellis...