Au 21ème siècle, être humain ne suffit plus.
Deuxième film de l'ancien kickboxer et ex-soldat français, l'acteur Olivier Gruner (Piège Dans L'espace, Executive Protection) et peut-être son meilleur avec Mercenaire et Interceptor Force. Cet actionner futuriste de 1992 est réalisé par l'excellent cinéaste de série B, Albert Pyun (Cyborg, Road to Hell) qui sait trop bien se dépatouiller avec de faibles budgets en général. Cependant Némésis est l'une de ses plus grosses productions, le film met en images un Los Angeles en 2027 où Alex Raine, un flic drogué humanoïde doit éliminer des terroristes. Mais ceux qu’il croyait être ses ennemis sont peut-être les sauveurs de l’humanité !
Au casting rien que des seconds couteaux Tim Thomerson (Metalstorm : La Tempête d'acier, Dollman), Cary-Hiroyuki Tagawa (Mortal Kombat, 47 Ronin), Merle Kennedy (Junior, May), Yuji Okumoto (Karaté Kid : Le Moment de vérité 2, L'Honneur des guerriers), Marjorie Monaghan (Sorcerers), Thom Mathews (Le retour des morts vivants, Mean Guns), Marjean Holden (Mortal Kombat : Annihilation, Otage), Jennifer Gatti (Sur la défensive), Brion James (Blade Runner, Le Cinquième Élément), Deborah Shelton (Body Double), Nicholas Guest (Le trésor de San Lucas), Vincent Klyn (Point Break), Jackie Earle Haley (Watchmen : Les gardiens, Alita : Battle Angel) et aussi Thomas Jane (The Punisher, The Predator) à ses débuts à poils.
Bienvenue à Shang-Loo.
Au 21ème siècle, être humain ne suffit plus. Il a une bombe à la place du cœur.
An 2027. Désormais, la science permet de remplacer artificiellement toutes les parties du corps, y compris le cerveau. Le Japon et les USA ont fusionné, tout comme l'homme et la machine. La communauté scientifique a mis au point la cybernétique de telle manière que n'importe quelle partie du corps humain peut être remplacée. De ce monde futuriste composé de pirates informatiques, de cowboys modernes et autres hors-la-loi se dégagent un groupe terroriste, qui a pour ambition de changer la société.
Alex Rain, un flic chargé de la criminalité robotique, le corps meurtri et envahi de particules cybernétiques, a décidé de raccrocher. Mais lors d'une dernière intervention chirurgicale, son chef lui fait implanter une bombe à la place du cœur. Piégé, Alex est contraint de partir à la recherche de documents ultra-secrets menaçant l'équilibre Mondial.
Ça t'apprendra à m'emmerder saloperie de Cyborg !
Premier chapitre de la saga cyberpunk de quatre épisodes, tous réalisé par Albert Pyun, Nemesis 2 en 1995, Nemesis III : Prey Harder et Nemesis 4 : Death Angel en 1996 qui comme la série des Police Académie, la qualité des chapitres ne va pas en s'améliorant. Nemesis lui tient visuellement la route, savant mélange de New York 1997 et de Robocop, l'œuvre est remplie de bonnes idées, et de scènes d’action réellement efficaces avec un Pyun au sommet de sa forme qui nous gratifie même pour l'occasion d'un montage explosif entre de nombreuses séquences d'action au gunfight qui retiennent l'attention, notamment la première scène d'action avec Olivier Gruner poursuivi par des terroristes ainsi qu'une caméra survoltée qui tournoie avec des angles incroyables et celle de l'évasion de l'hôtel dans laquelle Gruner mitraille le sol avec son gun qui le fait passer d'étages en étages (scène qui sera repris dans de nombreux films depuis comme Résident Evil ou Underworld), l'action envoie du très lourd régulièrement sur un rythme trépidant avec une histoire alambiquée se suivant avec intérêt sous de beaux décors naturels décalés allants d'usines désaffectées au désert en finissant par l'ile paradisiaque avec volcan de la seconde partie sur une musique de Michel Rubini qui n'est pas sans rappeler celle de Rambo II composé par Jerry Goldsmith. De la science-fiction de série B haut de gamme pour l'époque avec des effets spéciaux en bout de ficelles et ses robots animés images par images un peu vieillot, mais avec des maquillages magiques signés par David P. Barton (Dracula, 300). Et pour finir la belle Ex-Miss USA, la chaude Deborah Shelton au paroxysme de l'érotisme.
Attention la tête !