Pauvre père!

Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire une critique sur un film auquel j’ai donné un 1, mais là il faut que ça sorte ! J’ai juste détesté ! J’avais regardé Nine Months pour la présence au casting de Robin Williams. C'est l'un de ses rares films que je n'avais pas encore vus. Il y joue un second rôle, et je l’y ai trouvé égal à lui-même sans que ce soit là son meilleur rôle…

Nine Months est censé nous faire rire, mais cet humour lourdingue n’a eu aucun effet sur moi. Cela peut convenir à d’autres personnes, et je le respecte mais ça ne me convient pas du tout. En particulier, le couple de débilos et leurs enfants têtes à claques m’ont tapé sur les nerfs.

Ensuite et surtout, ce sujet important de l’arrivée d’un premier enfant au sein d’un couple, est traité sans aucune subtilité. Je veux bien qu’une femme enceinte soit plus sensible et ait besoin de soutien. Mais le père a aussi des besoins tout autant importants et réels. Rebecca qui est enceinte quitte Samuel sous prétexte qu’il ne l’aide pas et qu’il n’est pas prêt à être père. Elle se rend chez le couple de débilos dont j’ai parlé, ce que je trouve peu crédible de la part d’une fille intelligente même si la femme a l’expérience de nombreuses grossesses ! De plus quand Samuel revient à elle pour lui dire qu’il regrette ce qui s’est passé elle s’entête dans son rejet et il faut un sacré paquet d’arguments pour qu’elle cède enfin. Ce comportement est juste immature, égoïste et égocentré. Car Samuel avait le droit de ne pas se sentir prêt. Le bébé arrive par surprise et ensuite il n’y a eu aucun dialogue sérieux et approfondi entre eux. Comment peut-il s’ouvrir à cet événement qui n’est quand même pas rien. Sa difficulté à l’accepter mérite d’être entendue et de pouvoir s’exprimer, ce qui n’a lieu qu’à la fin. Mais tout du long il est présenté comme le « méchant » de l’histoire. Je n’ai pas du tout aimé cette approche.

Il n’y a donc rien dans ce film qui m’a accrochée. Je lui mets 0,25 pour une joli scène vers la fin durant laquelle, en pleine nuit, Samuel porte dans ses bras avec beaucoup de tendresse le bébé qui s’est réveillé.