Neuilly sa mère ! par J. Z. D.

Ouais, ouais, 6, attendez, calmez-vous, laissez-moi vous expliquer ! Plusieurs choses.

La première, la plus importante, ce film a un rythme trop cool ! Reprenons l'idée à l'origine ! "Trois heures et demi, du matin, on regarde quoi ? Regardons Neuilly sa mère ! Pourquoi pas ! Et on arrêtera dès qu'ils auront fini les clichés du début pour développer l'histoire !"

Du coup, on a regardé le début, et on a pas arrêté, parce que le scénariste, lui, ne s'est jamais arrêté ; pendant une heure et demi, il y va de glisser des blagues (dont une partie est quand même) plutôt drôle, des clichés faciles comme tout (mais ça devient compétitif, autant en si peu de temps), et jamais l'histoire ne s'appesantit ; on traine pas sur l'histoire d'amour, on traine pas sur l'histoire d'amitié et de familles, mais on fait de plus en plus en plus ! La fille bobo, parfaite ! Olivier en prof de maths, "Faucon, faut qu'on parle !" (qui est même faites en deux temps !) une bagnole qui passe et hop "Casse toi, pauvre con !", et ça n'arrête jamais, les trois racailles de la fin, mêmes elles, sont excellentes ! Bluffant.

Et puis, il y a le casting, je ne sais pas comment il a recruté autant de gens, mais entre Denis Podalydes (de la Comédie Française, AHAHAH), Eric et Ramzy (la scène de l'intoxication alimentaire est grandiose !), Olivier, Valérie Lemercier en ex du mari, Elie Semoun en huissier, en fait, il y a tout le temps quelque chose. Sauf que, les deux dernières minutes, il emballe sa minette, mais on s'en fiche déjà depuis longtemps de la gamine battue qui joue du violon !

Et puis aussi, ça dénonce grave la misère en banlieue. Bon, passons. Ça parle aussi pas mal de Zinedine Zidane, et là aussi, c'est drôle un peu.

Pour finir, il y a la drogue : - et comme disait quelqu'un qui doit avoir un cancer maintenant - tout est là.

PS : Deux blagues surnageaient :
Le petit, habillé en costar :
"Mais j'vais pas porter ça ! On dirait l'autre baltringue des Choristes !"
Election des délégués, l'autre petit s'écrie :
"Je suis un looser ! Je suis Balladur !"
C'est drôle, quand même, les enfants ils savent même pas que Balladur c'est pas un Pokemon !