C'est à droite en passant devant les lutins
J'avoue, j'aime bien Johnny Depp, il me tape dans l'oeil. C'est un peu mon péché mignon. Alors forcement, au lieu de me taper l'intégralité de 21 Jump Street, je regarde les quelques films ou il joue que j'aurais pu manquer. Finding Neverland, sorti en 2003, en fait partie et j'ai comme qui dirais un ... ah... aaaah... *baille*... AAaaaaah.
Bon bon bon. Combien de temps il fait ce film déjà ? 1h40 bon. Ben pendant 1H40 vous pouvez admirer une très belle photographie. Les prises de vues sont très belles presque aseptisées. Ça découle du premier souci de ce film, pendant bien 20 minutes vous ne savez pas ou il veut en venir. C'est très joli mais très chiant à regarder. Vous assistez à un débat un peu miteux entre une Haute Société solidement ancré dans ses principes de richesse et de fermeture d'esprit et la naïveté de l'enfance qui est super-sympathique-trop-cool-dis-donc. Puis, une fois que vous avez compris la réelle thématique par dessus tout ce beau ramassis de portes ouvertes et de crédulité sans nom vous faites « Aaaaaaaaaaah ! Oooook ! » et vous vous endormez tranquille. Ce film vous apprendra a devenir un adulte (si vous n'êtes pas déjà un) ou à retrouver l'enfant qui est en vous (si vous n'en n'êtes pas un mais ça m'étonnerai parce qu'un enfant se serai déjà barré tellement le début est loooong). Un film pour adulte qui parle d'une thématique bien fade si vous voulez mon avis (ce que vous voulez puisque vous lisez ce blog).
Sinon tout le monde joue bien correctement. C'est bien, beau, propre, mais je n'ai remarqué de choses hallucinantes à part qu'au début du XXem siècle à Londre il faisait particulièrement beau ! Épatant ! Sinon, rien de particulièrement touchant, rien de mauvais, juste du « bien » qui vous fait oublier le film aussi vite que vous en avez retiré le DVD pour le mettre à la « poubelle ».
Donc Finding Neverland c'est « bien mais pas top ». Éventuellement ça pourrait aider des gens suicidaires mais de la à ce que ça change un méchant patibulaire à devenir plus gentil et à ouvrir son imaginaire (genre les percepteurs d'impôts, vous savez ceux qu'on imagine sans vie, sans plaisirs, qui ne rêvent jamais. Des vrais robots. Ah bah ça ressemble au pitch de Stranger than Fiction, du même réalisateur ! Comme le monde est petit !), bah non, faut pas rêver enfin ! Vous êtes qui ? des grands enfants ?! C'est pas un film mielleux qui y arrivera.