Malgré la présence de Lee Van Cleef ou du sympathique Ernest Borgnine, Escape from New York est un nanar particulièrement réussi ! Si le spectateur courageux qui est déjà passé par The Thing ou La Nuit des Masques en demande encore, et s'il arrive à passer le générique qui annonce fort justement le film (soporifique) il fera la connaissance encore une fois d'un Kurt Russell en héros de guerre ayant mal tourné. Le scénario est débile au possible : la ville de New York est devenue une prison à ciel ouvert comme nous le montre une animation très 80'. Seulement comme par hasard, Air force one (l'avion du président des EU pour les incultes) se crash dans une tour de NY. Ce n'est pas le WTC, cependant, le PDE est ejecté in extremis dans une capsule et c'est Kurt qu'on charge d'aller le récupérer dans un NY infesté de criminels tous aussi lents du cerveau que lui-même. Petit détail qui a son importance : on lui injecte une substance explosive qui fait que s'il ne récupère pas le président dans le délai imparti, il mourra. Cela ajoute un effet de suspens à un film qui n'en a aucun et qui brille par sa lenteur et son absence d'événement. Seuls éléments intéressants : les solutions trouvées à l'époque pour pallier au manque de moyens pour faire un film catastrophe + la sorte d'anticipation assez énorme des attentats du 11 septembre (espérons que les terroristes ne se soient pas inspirés de ce nanar). Bref, encore un film qu'on peut se passer de voir absolument.

On lui préférera largement Jack Burton beaucoup plus sympathique et moins mou du slip.

Hunkarbegendi

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