New York ne répond plus par Mickaël Barbato
2012, New-York est une ville désolée après un cataclysme inconnu, dans laquelle vit différents groupuscules, plus ou moins organisés et plus ou moins dangereux. Une sorte d'enclave barricadée porte un espoir, en effet l'un des homes réussi à faire pousser différents légumes. Bien sûr, la menace se fait grandissante, et le chef de la bande, Baron, doit faire face à un danger nommé Rouquin. Arrive alors un solitaire, une masse sortie de nulle part, le brave Yul, qui va aider le groupuscule à s'en tirer.
Tout de suite, la comparaison avec Soleil Verte est inévitable. Tout simplement pour la description d'un New-York dévasté, et le fond écologique bien présent. Mais, tout aussi rapidement, on est frappé par le manque de moyen chez le Clouse. Là où les plans en extérieur font encore un gros, gros, très gros effet aujourd'hui, là ça sent le factice à plein nez. En gros, c'est à peine plus crédible qu'un bon Martino. Et puis, l'arrivée de nule part de Brynner, très étrange, le gars n'a aucune raison d'aider, du début à la fin, juste l'impression d'une sorte de deus ex machina gigantesque, fait qu'on a du mal à s'attacher et s'embarquer dans l'histoire et le contexte.
Et même s'il y a de l'effort, Clouse n'est pas un bon réalisateur. C'est d'un plat dans la mise en scène ! Sorti des combats, on plonge dans un ennui presque absolu, à peine sauvé par un Von Sydow et un William Smith (le père de Conan, qui font le métier, la seul mort de Rambo) qui assurent comme il faut. Les combats, mais je pense surtout au dernier, qui fait que ce film est tout de même un minimum mémorable. Final qui vient prouver que le conflit de cette daubasse de 127 heures est largement traitable... en 5 minutes. Sympas, à la hauteur des meilleurs clones de Mad Max ritals.