A la manière de : un ersatz de Tati
Deux ou trois gags franchement drôles, mais je mentirais en manifestant un quelconque enthousiasme, et ce n'est pas la présence de mon cher Jacques Gamblin, de François Morel ou Maria de Medeiros qui y changera quelque chose.
Ce film sans paroles ponctué d'onomatopées bougonnes a la couleur de Tati, ressemble à du Tati mais n'en est qu'une pâle copie, et je m'y suis, pour être honnête, copieusement ennuyée : la quête d'un cerf-volant perdu ou la rencontre cocasse d'une dominatrice de cuir vêtue initiant au plaisir sado-maso son partenaire représentant en parapluies, ne m'ont arraché qu' un sourire de circonstance vite oublié.
Un film qui se veut burlesque et je salue l'engagement des excellents comédiens qui ont participé à l'entreprise, mais qui pour moi aura eu comme seul mérite de me donner envie de revoir du Tati.