Une gueule d’ange qui fait peur
Pour sa toute première réalisation, Dan Gilroy émerveille nos sens et nous plonge face à Lou Bloom (Jake Gyllenhaal), jeune autodidacte, en vue de trouver un job.
Lou s’engouffre dans un job où il allie souffrance humaine et contre-déontologie. Le personnage principal arpente les rues de Los Angeles en vue de trouver des proies... ses proies. Accidents, vols à mains armées, crimes, tout est filmé par Lou.
« Une gueule d’ange qui fait peur. »
Dès sa première apparition, Jake Gyllenhaal arbore cette expression angélique mais tout aussi effrayante. Sa prestation artistique est éblouissante. Les traits du caractère de Lou tels que l’ambition ou l’hypocrisie, lui collent à la peau. Son aptitude à faire des concessions est tout autant remarquable.
Afin de mieux correspondre au personnage, Jake a perdu 15 Kg de son plein gré et allait en courant sur les lieux de tournage.
J’apprécie énormément l’acteur et celui-ci m’épate de par ses nombreux bons choix de tournage. (Le clip « The Shoes - Time to Dance » mérite d’être vu.) Selon moi, l’homme de 33 ans n’en a pas fini de nous régaler.
Démonstratif, Dan Gilroy a la critique facile et fondée des médias. Par le biais de Nightcrawler, il démontre cette violence médiatique et monnayable à souhait.
Un succès.
Cette première réalisation ne réinvente pas la poudre mais nous montre de belles choses. On pourrait déduire Nightcrawler être le début d’une belle et longue carrière.