Les USA sont en proie à une vague de terrorisme. Le fer de lance de la lutte contre ces comploteurs est un sénateur haut placé dont la fille Christy est sur le point de se marier. Seulement, cette dernière, en plus d’apparaître plus souvent nue qu'habillée à l'écran, est en réalité amoureuse du frère de son fiancé. Suite à une scène de douche beaucoup, beaucoup trop longue pour avoir un quelconque intérêt dans le film, Christy se fait kidnapper par les dits-terroristes.
Lassé de l'inaction du fiancé et du père de celle qu'il aime, l'amant de Christy décide de prendre les choses en mains
Avec ses amis, une bande de jeunes dynamiques, goldenboys à mulet de la startup nation 80, ils décident de partir à la rescousse de leur amie. Au détour d'un garage, ils trouveront un arsenal militaire et une jeep pour partir botter le cul de ces mexicains communistes qui tuent, violent et pillent ce qui passe à leur portée. Ils seront aidés dans leur aventure par un cow-boy ténébreux qui joue de la flûte traversière qui leur servira de mentor par défaut, philosophe à ses heures perdues.
Soudain, il ne reste plus que 15 minutes de bande.
Vite, pan pan on sauve la fille, on saute au ralenti devant des explosions, une bonne centaines d'hommes de mains lemmings se jettent par terre en faisant des cabrioles, le méchant qui ressemble à Fidel Castro est vaincu et on fait péter quelques trucs pour le spectacle en prenant bien soin de ne pas synchroniser les bruitages. C'est là, la recette gagnante d'un blockbuster à 367 entrées.