Le concept est intéressant mais l'exécution est foncièrement médiocre. Le cinéma c'est l'élan, c'est l'art du mouvement, c'est la forme qui sublime le fond. Or le film s'apparente à un podcast verbeux hyper méga lénifiant qui fait du surplace explicatif durant 95 minutes (vraiment ?) qui en paraissent 150. Et ne comptez pas trop sur le body horror, l'humour ou la mise en scène amorphe pour venir donner un coup de pied dans la fourmilière. A part ça, j'ai pas la moindre idée de la raison pour laquelle ça s'appelle Nightbitch et je déplore l'absence de caniche.