« Niko, le petit renne » n’est pas un grand spectacle, mais un film de Noël très moyen, qui développe quelques bonnes idées (parfois mal développé) dans son amas de défauts. Pour les bonnes idées, je fais référence à cette histoire originale, un conte de Noël abordé d’un point de vue différent, celui des rennes du père Noël, et ça, c’était un bon départ. L’histoire d’un renne souhaitant apprendre à voler auprès de son père de la Brigade du Pére-Noël était aussi une bonne idée en soit, dommage que l’idée soit si mal amenée : d’abord nous assistons à des scènes dans lesquelles l’entourage de Niko (et surtout sa mère) lui remplissent la tête avec des histoires merveilleuses sur son père, puis, Niko se donne pour mission de le rencontrer pour apprendre à voler, et tout le monde (sa mère y compris) trouve cette idée grotesque (il y a comme un léger non-sens là, non ?). Bref... Le film ne manque pas d’incohérence, comme cette scène où Niko rencontre la brigade du père Noël, et parmi tous ces rennes aucun ne se souvient d’être son père, mais à la fin du film, après que Niko est prouvé sa valeur et son courage en chassant la menace des loups, son père se dévoile finalement, comme s’il ne souhaitait pas d’un fils auparavant, sans événements déclencheurs, juste comme ça, parce qu’il l’a décidé… Nous avons aussi dans ce film une panoplie de personnages aussi inutile qu’inintéressant, comme la loutre blanche, et l’écureuil, sans parler de la jeune amie renne de Niko, tout à fait invisible. Le rythme est long, et le déroulé des événements très linéaires. L’animation n’est pas honteuse, mais loin d’être convenable. Un film de Noël où la magie peine à opérer, mais qui se regarde tranquillement et qui saura plaire aux enfants.
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