STEALTH BASTARD
Humiliés, caricaturés, ridiculisés et "cannonisés", ces pauvres ninjas ont été sacrifiés sur l'autel du mercantilisme durant les années 80. Cette ninjaploixtation n'a accouché que de séries Z ou de...
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le 5 janv. 2014
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Humiliés, caricaturés, ridiculisés et "cannonisés", ces pauvres ninjas ont été sacrifiés sur l'autel du mercantilisme durant les années 80. Cette ninjaploixtation n'a accouché que de séries Z ou de nanars martiaux cultes (ah Michael Dudikoff...). Les frères Wachowski ayant entrepris d'achever le mythe avec le cosmiquement nul Ninja Assassin, le salut est venu du DTV avec "Ninja", petite série B honnête torchée avec amour par la team de fous furieux derrière la série des Undisputted.
Isaac Florentine et Scott "Jason Who ?" Adkins récidive avec cette suite inattendue qui s'avère en tout point plus réussie que son aîné.
A l'instar du premier opus et de leur précédents travaux, le réal israëlien et son acteur fétiche font dans la série B virile à l'ancienne. A ce titre, il se dégage de Ninja 2 un charme désuet pas déplaisant du tout avec son canevas simplissime de revenge movie, ses vilains méchants caricaturaux isolés dans la jungle birmane (air connu) et son interprète principal qui continue de s'affirmer comme le très digne successeur des JCVD et autres Chuck Norris. Les mauvaises langues diront d'ailleurs qu'il est aussi mauvais acteur que ses prédécesseurs et on ne peut pas vraiment leur donner totalement tort même si Adkins a fait quelques progrès.
Bref, Ninja 2 fait dans l'efficacité, dans la sobriété, ne cherche jamais à péter plus haut que son cul ni à prendre le spectateur pour un imbécile (chose rarissime par les temps qui courent...) et lui donne ce qu'il est venu chercher : LA BASTON !
Même si la team derrière le film ayant déjà fait ses preuves dans ce domaine, on prends toujours autant son pied devant ces mano a mano transcendés par la mise en scène impec de Florentine (qui pour ce qui est de filmer l'action n'a rien du tout à envier aux tâcherons hollywoodiens type John Moore) et par les capacités athlétiques phénoménales de Adkins. Le métrage a le bon goût d'être très généreux en terme de castagne et de ne pas ridiculiser la mythologie inhérente aux hommes en noir et ça, on ne s'en plaindra pas !
Au final, Ninja 2 ce n'est certainement pas du grand cinéma mais c'est du BON cinéma grâce à une équipe technique et à un casting un minimum impliqués. Comme son aîné, Ninja 2 est le prototype du film du samedi soir diffusé sur NRJ12 sauf que des films du samedi soir et des séries B d'action comme celui là, j'aimerais en voir plus souvent...
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le 5 janv. 2014
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