Comme toujours pour le genre de la sf sauce française, nous avons ici une collaboration avec l'Italie pour le financement, ce qui étoffe un casting déjà bien sympathique, mais nous donne toujours cette impression de décors crasseux et cartonnés.
Nous sommes dans le futur, en 2005, et Jimi doit livrer son dernier jeu vidéo à une multinationale. Petit problème, le héros de son jeu en a assez de respawner continuellement et parvient à contacter son créateur, lui demandant de le faire mourir définitivement! A partir de cette accroche, ma foi, c'est du scénario de casse sauce cyberpunk tout à fait classique, mais trop rarement vu au cinéma, et à cette sauce, c'est une première! Nous retrouverons plus tard des éléments de Nirvana dans Matrix, mais à dire vrai, il y a dans ce film un aspect mystique plus touchant que celui dans la trilogie des sœurs Wachowski, à dire vrai, je le rapprocherai plus de Johnny Mnemonic pour le côté 100% cyberpunk.
Alors oui, c'est bien cheapos comme toujours avec le cinéma de genre en France, et le revisionner aujourd'hui fait sourire. Malgré tout, il y a de bonnes choses dedans - Oui, Christophe fait son rire - y compris un élément dramatique bien amené. Je recommande donc la découverte!