No Country for Old Men par Laurent PHILIP
Ce film représente un peu l'image que j'ai du redneck. De grands moments de silence poussiéreux, un protagoniste lâche soudain une phrase quelconque, et là on s'extasie : "Ah !". Puis on repart dans quelques minutes contemplatives et poussiéreuses, jusqu'au prochain lieu commun fracassant.
Je reconnais être absolument profane et béotien face à No Country... Je n'ai pas envie de le revoir. La photographie est magnifique, et je sens que c'est un film terrible, qui appelle à la réflexion, intelligent, et auquel je ne pine absolument rien passé le dernier tiers.
Je le range donc côte à côte avec Trois Enterrements, autre film avec Tommy Lee Jones, qui me rappelle que je suis un ignare qui attend aussi du cinéma un minimum d'échange à défaut de divertissement.