Bâti sur le principe raciste des méchants étrangers pauvres tous pareils voulant massacrer une gentille famille riche (et blanche) américaine, No Escape déroule tranquillement (souvent au ralenti) son (absence de) pitch nanardesque en enquillant les séquences qu'on croirait sorties d'un jeu vidéo paresseux (fuite, combat, infiltration, fuite, combat, infiltration...). Pierce Brosnan se marre bien (souvent tout seul), Lake Bell est honteusement sous-exploitée, et Owen Wilson est aussi insupportable que d'habitude (merci pour lui).
Quelques séquences à l'esthétique soignée et la BO d'enfer signée Marco Beltrami sauvent un peu le film du naufrage, mais franchement, il ne le méritait pas.