Pumping Iron.
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le 7 sept. 2014
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Oui, j'ai mis un 5 à un film de Micheal Bay.
C'est déjà assez horrible comme ça, s'il vous plait, n'en rajoutez pas.
(surtout qu'en fait ça m'était déjà arrivé une fois. Je vous laisse chercher)
En fait, c'était plus fort que moi, car j'ai trouvé ce film touchant.
Oui, touchant.
Un peu comme quand un de vos enfant essaie de faire quelque chose de beaucoup trop ambitieux pour son âge. On peut pas le gronder, ni même se moquer. On est attendri. On lui dit "c'est bien" avec un sourire plein de considération. Un peu comme si Guilaume Musso avait essayé de faire du… (non pas du Proust, ne déconnons pas), mais du Cobben ou du Crichton.
Touchant parce qu'il essaie donc de boxer dans une autre catégorie, lorgnant vers les maitres du polar sur-vitaminé que furent en leur temps (je parle des 90s) les Tarantino, Ritchie ou Fincher (je sais, je viens de faire tousser deux ou trois d'entre vous, mais nous reviendrons sur l'un des cas cités très prochainement).
Mais, comme l'a prouvé récemment Oliver Stone avec son délicat Savage, "vouloir faire comme" ne suffit pas.
De fait, on a presque tout le long l'impression de visiter le musée du film de genre, voyant défiler devant nos yeux le catalogue des choses incontournables de cette catégorie de film.
Une galerie de scènes et de montage soigneusement compilée. Une vitrine.
(D'où mon titre)
(oui, je sais, j'ai ramé pour en arriver là)
Bay des cochons
Touchant comme son Dwayne Johnson qui, à chaque fois qu'il joue un simplet, est confondant de réalisme. C'est pas dur, c'est grâce à lui que je garde un agréable souvenir de Southland Tales.
Un rôle de composition ?
Touchant, enfin, par la démarche d'un auteur qui essaie, à travers l'illustration d'un fait divers sordide, de démonter les revers du rêve américain alors qu'il incarne pour beaucoup un des représentant les plus décomplexés.
Mais un malaise trouble subsiste. Cette façon un peu légère et décalée (même si la peinture de la bêtise humaine est toujours un peu tragique en soi, il est vrai) de mettre en scène un épisode très proche du gang des barbares, pour prendre un exemple proche de nous, reste un choix qui peut poser question.
Mais bast. Ne faisons pas trop la fine bouche. Le fait divers est suffisamment stupéfiant en soi. Les acteurs sont impeccables dans leurs rôles d'abrutis. C'est correctement raconté. On sourit deux ou trois fois. Autant d'exploits dont on pensait Bay incapable. Saluons l'effort.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes D'accord, mais pense à ajouter du chlore, Tiens, celui-là, garde-le moi au chaud, Plus le procès dure, plus le procès suce, C'est mon dernier mot, Jean-Pierre et Pipi-caca au cinéma, si c'est pas troupier, c'est arts-et-essais
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le 27 sept. 2013
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