Pumping Iron.
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le 7 sept. 2014
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Bon ! Nous voici dans le Michael Bay du jour ! Et on va parler d'un film qui arrive dans un contexte très atypique. On peut dire décemment qu'il s'agit d'une pause du réalisateur entre 2 Transformers (c'est limite pas une vanne car c'est exactement ça). D'ailleurs, ses intentions étaient clairs, démontrer à tout le monde qu'il est capable de faire un film en dehors des blockbusters avec un vrai propos de fond (même si de ce point de vue là il n'avait rien à prouver car il avait fait Rock il y a un 20 ans). Mais bon, il a essayé. A - t-il réussi ? Bah...à moitié ouais.
Bon ben c'est un film de Bay...en mieux ! La mise en scène est bayesque mais raccord. Il pose vraiment de bons cadres, ce qui rappelle The Island et Rock (ses meilleurs films comme par hasard). On a toujours des ralentis qui sont ...euh... des ralentis (ouais n'est pas Snyder qui veut). Une musique plutôt pas mal etc etc. On a donc du Michael Bay comme on aime et avec moins de boum boum (1 seul. Quand même). Bref, on est en terrain connu. Mais voyons les personnages.
Dans le film. On a que des clichés totalement assumé et aussi pas mal de contre-emploi.
Daniel Lugo (Mark Walhberg) est le cliché du héro qui veut avoir une meilleure vie que ce que la vie lui présente. Il va utiliser toute sa science afin de piéger Victor Kershaw. Et bien évidemment va se faire avoir.
Paul Doyle (Dwayne Johnson) est le cliché du gros bourrin nounours qui a trouvé la fois. Il ne sert qu'à ça. Mais voir Dwayne Johnson dans ce rôle est vraiment atypique et magnifique. Mais c'est un rôle sympathique dans la mesure où il cherche à garder sa fois et sa consience
Adrian Doorbal (Anthony Mackie) est... le black de service. Oui ni plus ni moins. C'est exactement ça. Ecoute Bay tu es gentil mais, mec tu pourrais pas faire un effort ? Le black de service quoi.
Victor Kershaw (Tony Shaloub) est la victime qui possède tous les défauts du monde. Mais vraiment tout !
Ed DuBois (Ed Harris) est l'épargné de Bay. Oui je dis bien l'épargné parce que c'est le seul personnage qui soit un minimum intéressant et développé. Dommage qu'il soit si secondaire.
Et après on a ...Robin Peck (Rebel Wilson) qui joue Rebel Wilson , Johnny Wu (Ken Jeong) qui joue Ken Jeong, un caméo de Peter Stromae. Sorina Luminita qui est la pouffe de service, John Mese (Rob Corddry ) qui est ...présent. Bref, pas grands choses intéréssants.
Pour un réalisateur comme Bay, faire un film qui pose des questions sur le rêve américain était un terrain de jeu idéal pour montrer sa vision certes moralisatrice mais raccord. Le problème est que...bah le film est obvius. Voir trop obvius. Il est sans surprise et tout ce que cette histoire n'a apporté est que les gentils gagnent et les méchants perdent. Cela dit en matière de réflexion, bah, c'est plutôt surprenant mais c'est aussi prévisible. Le film propose une réflexion mais enfonce des portes déjà ouvertes et sa vision est la vision de l’individu lambada (rien que la dernière réplique de Ed le prouve). Par contre niveau humour , alors là on en a pour notre argent. Ce film est super drôle. Ils sont tellement ridiculement bêtes que cela en devient magnifique. Bref, c'est un point à sauver.
Bref, il s'agit d'un Bay correcte. Pas transcendantal mais quand même fun. Je vois même comme une démo-technique de la collaboration de Bay avec Mark Walhberg pour son Transformers 4. Donc , c'est un Bay correcte. Marrant 5 min mais pas plus. Conclusion, pas besoin de ce film pour croire ou pas au rêve américain. La filmographie entière de Bay suffit
Version fun de la critique ici
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le 12 mai 2016
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