L'adolescence est-elle la période la plus sombre de nos vies ? En tout cas, quelque soit la longueur de la nuit, il y a toujours un lendemain d'après Mathilde Chavanne.
Il y a quelque chose de très soigné qui se dégage de ce film, c'est peut-être la lumière, le cadre minimaliste ou bien la musique presque ésotérique (merci pour la découverte d'Angry Lullaby). Je ne sais pas pour vous, mais j'estime que c'est assez casse gueule de filmer l'adolescence. Cela semble tout de suite beau et incandescent, mais le résultat est rarement à la hauteur des espérances. Ici, la réalisatrice semble avoir évité certains des principaux écueils comme l'explosion émotive ou bien les séquences devant la grille du collège.