The best things happen while you're dancing
Un film à la morale un peu pénible, où comment pour Noël, rendre hommage à un vieux général à la retraite. Mais, mais, il y a Mary Wickes, et Bob Fosse.
Ca commence en 1944 en France pendant la guerre. Bob Wallace (Bing Crosby), chanteur à succès, manque mourir dans un bombardement. Phil Davis, un simple soldat (Danny Kaye) se jette sur lui et lui sauve la vie. Ce sera le prétexte pour lui soumettre une chanson qu'il a composée, et comme c'est un duo, pour l'interpréter avec lui. Après la guerre, le duo devient la coqueluche de Broadway. Ils rencontrent les deux soeurs d'un ancien ami de régiment, qui sont également chanteuses et danseuses. Là, merveilleux duo de danse entre Danny Kaye et Vera-Ellen (visage de pékinois, connue pour avoir la taille la plus fine d'Hollywood, être anorexique et avoir dansé avec Gene Kelly et Fred Astaire), interrompu par l'apparition de Rosemary Clooney (tante de, à la gueule improbable) avec un air suspicieux, et Vera de se justifier "I think I got carried away".
Bon, alors après, c'est compliqué, ils partent dans le Vermont, où les filles ont un engagement pour se produire dans une auberge. Mais il n'y a pas de neige. Et qui dit pas de neige dit pas de clients. La gouvernante de l'auberge (Mary Wickes, grande gigue au visage de cheval) propose de les délier de leur contrat. Et là, patratras, arrive le patron de l'auberge, qui n'est autre que le général du régiment de Bob et Phil. Ils décident donc d'utiliser leur notoriété pour faire venir du monde à l'auberge, et sauver l'affaire du général. S'ensuit l'installation de toute leur troupe, qui va répéter un spectacle à gros budget, tout en buvant du babeurre et en mangeant de la mortadelle (apparemment c'est typique du Vermont à Noël).
Si certains passages dansés sont top (Bob Fosse en aurait chorégraphié mais il n'est pas au générique), avec costumes monochromes jusqu'au bout des chaussures, les dialogues comiques plutôt drôles et rythmés; c'est la partie romantique qui péche (handicapée par le manque de charme des deux soeurs et la précarité du scénario), et l'apologie de la solidarité militaire a du mal à passer aujourd'hui, surtout pendant deux heures.