Nomadland raconte l'histoire de Fern (Frances McDormand), femme d'un certain âge, qui décide de prendre son van et de devenir nomade. Après avoir perdu son mari, et avoir vu sa ville souffrir d'une grave crise économique se vider de sa population, Fern doit tout recommencer de zéro. Alors elle prend la route. Elle bricole un van, prend quelques affaires et continue son petit bonhomme de chemin.
Un chemin qui va la mener sur les routes de l'Amérique des grands espaces, des sentiers d'asphalte ou l'infini cotoie le nomade, ou les esprits libres vagabondent pour trouver la paix de l'âme et guérir de passés tourmentés. Sur son chemin Fern va se lier d'amitié à ces nomades, des oubliés d'une Amérique profonde qui refusent de vivre sous le joug du capitalisme, qui décident de vivre de façon précaire (Fern enchaîne les petits boulots saisonniers de chez Amazon à des diners locaux), mais libre.
Nomadland c'est une ode à la liberté, Chloé Zaho nous offre une cinématographie à la beauté sauvage qui contraste avec l'intimité des histoires que Fern et les nomades nous livre. Nomadland ce n'est pas vraiment un film politique, ni une fresque sociale, plutôt une oeuvre sur le renouveau (après un certain âge), et sur la vie de ceux qui restent après une perte, sur la volonté d'une femme de vivre et non plus de survivre.