C'est bon, tu as gagné, film.
C'était attendu et ça n'a pas loupé : Nos étoiles contraires est un gros tire-larmes au mécanisme extrêmement bien rodé qui alterne drame et espoir pour vous prendre par les sentiments. Mécanisme très codifié, déjà vu voire facile selon certains, ce genre de choses ne devrait donc plus fonctionner à force de non-renouvellement. Pourtant, quand c'est bien fait, et bien... on laisse quand même tomber la larmichette, que voulez-vous.
Dans le genre, ce film est en effet un modèle, contre lequel on ne peut que se laisser avoir (à moins d'être complètement froid et incapable de se laisser aller devant un film) et ce malgré tous les défauts a posteriori qu'on peut lui trouver.
Personnellement ce fut donc un très bon moment, même si j'ai la sensation de m'être fait avoir (comme avec Avis de Mistral plus tôt dans l'année, et les films de Rose Bosch en général) car encore une fois c'est très facile et peu inventif.
Alors j'abdique : je ne peux que conseiller d'y aller, aux hommes comme aux femmes (même si le film s'adresse en particulier à la deuxième catégorie), ne serait-ce que pour découvrir que Shailene Woodley est une vraie actrice (ce qui prouve au passage une direction d'acteur exécrable dans la bouse Divergente) qui semble s'acheminer vers une carrière à la Jennifer Lawrence, toutes proportions gardées bien entendu. Ou encore tout simplement pour y découvrir l'espace de quelques scènes la plus belle ville d'Europe, Amsterdam.
Ah, et prévoyez les mouchoirs, ça va de soit.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Films vus en 2014