Comment ne pas pleurer comme une fille ?

Je viens à l'instant de terminer ce film. Et au risque de vous décevoir, les larmes coulent, même encore après le générique de fin. Peut-être parce que je suis une fille et que c'est une histoire d'amour magnifique, ou bien parce que cette oeuvre me fait prendre un peu plus conscience que la vie est éphémère. On prend peu à peu la place de ces personnages, tout d'abord celle de Hazel, la douleur de la perte d'un être aimé est insoutenable et une partie de notre vie s'arrête en même tant que la sienne et pourtant il faut continuer d'avancer, la souffrance reste certes, mais elle est parce que vous avez aimé cette personne et au fond c'est ce qu'il y a de plus essentiel, aimer avant votre propre mort ou celle de l'être cher. On se met ensuite à la place d'Augustus, celui qui laisse derrière lui les êtres qui l'aiment dans une souffrance insoutenable, on est alors comme une "grenade", on part en explosant tout sur notre passage, en laissant de la peine et des larmes. La mort est au final ni plus ni moins qu'un révélateur d'amour par la souffrance. On souffre d'une perte parce qu'on a aimé une personne. Nous vivons notre quotidien sans penser au lendemain, mais nous passons bien souvent à côté du principal.
Ce film, en plus de nous rappeler de profiter des gens qu'on aime avant que tout se termine un jour, est constitué de plans simples mais agréables (Amsterdam) et d'une bande son poétique, clichée cependant il est vrai.
Les acteurs sont très bons par ailleurs.