Depuis les révélations d’Edward Snowden sur l'usage de nos métadonnées, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Mais tant que c’est pour nous vendre des canapés ou des voyages clefs en main cela ne dérange finalement pas grand monde. Enfin, surtout ceux qui n'ont "rien à cacher". Sauf que...
Sauf qu’aujourd’hui grâce à la collecte de nos données numériques, il est devenu possible de lire en nous comme dans un livre ouvert. Nos opinions politiques, nos préférences sexuelles, nos croyances religieuses, nos habitudes de vie, nos déplacements, notre réseau social, notre état de santé ou celui de notre compte en banque...
Et que se passerait-il si ces données tombaient entre les mains d’un Etat totalitaire ? Une intimité est-elle encore possible dans ce monde sous haute surveillance ? Le prix de la sécurité doit-il justifier celui de la fin des libertés ?
"Dire que la vie privée ne vous intéresse pas parce que vous n'avez rien à cacher, c'est comme dire que la liberté d'expression est inutile parce que vous n'avez rien à dire" (E. Snowden).
Passionnant. A partager ! D’urgence.