Burne, James Coburn(e).

On a un peu oublié, mais le triomphe de James Bond a vu une tétrachiée de parodies, de copies, de reprises de l'agent secret, que ça soit en France (les O.S.S.), les multiples films italiens, et même de la parodie avec Casino Royale ou les pastiches que sont la série des Matt Helm (quatre films avec Dean Martin en rôle principal), et celle avec l'agent Flint, qui ne fera que deux opus.
Par ailleurs, si ça a bien marché, la série aurait pu tomber dans l'oubli si, dans les années 2000, un des dvd anglais ne contenait pas une citation d'Austin Powers !

D'ailleurs, l'intrigue est assez basique et là aussi dans un ton parodique, avec des scientifiques qui détiennent des machines permettant de modifier la météo, et on demande à Flint d'aller faire le ménage.
Même si ça n'est clairement pas de la parodie, on retrouve des scènes que ne renierait pas 007, avec la présence de jolies donzelles, Flint qui nous fait une démonstration de karaté, les transparences pour suggérer qu'on se balade entre autre à Marseille, l'utilisation de gadgets, tout le monde qui veut le tuer y compris une joueuse de harpe qui se sert d'une corde pour tenter de lui tirer une flèche empoisonnée, et une scène très drôle sans trucage où on le voit dormir la tête et les pieds posés sur deux chaises sans rien pour lui soutenir le dos.
Ça peut-être un peu moins bien vieilli, surtout comparé à ma première vision qui date des années 2000, mais au fond, ça assure toujours un spectacle bis assez réjouissant et il faut dire le charisme flamboyant de James Coburn, sévèrement burné d'ailleurs.

D'ailleurs, la 20th Century Fox n'avait que peu d'espoirs sur ce film bon marché, et le carton surprise a fait qu'une suite a été tournée l'année suivante, mais sans le réalisateur Daniel Mann. En tout cas, une parodie qui se laisse voir sans déplaisir.