"Allez Joel, attrape moi petit albinos !"

C'est l'histoire de deux mecs, complètement névrosés, voir psychotiques sur la fin, racistes, homophobes, sans valeur, sans morale, n'aimant même pas leur propre personne.

Le fait d'être roux dans tout ça ? Rien à voir, ils auraient pu être végétarien, écolo, unijambistes, obèses, j'en passe, le film aurait été le même.

Je n'ai pas compris le but du film, à part mettre à jour de la violence et de la haine gratuite, stéréotypée à l'extrême, ça ne ressemble à rien. Il est vrai que je ne m'attendais pas du tout à ce genre de film, donc la chute fut vertigineuse.
En même temps, avec Romain Gavras, co-fondateur de Kourtrajmé, j'aurais dû me douter du style que ça allait donner.

J'aurais aimé un film qui pointe toutes les discriminations possibles et imaginable dans notre société d'aujourd'hui, mais d'une façon différente. Le problème ciblé dans Notre Jour Viendra est bien réel, mais quelle réaction pitoyable que de rejeter sa haine envers la première personne venue. Rien à voir avec le fait d'être excédé par sa quête d'identité ou autre, c'est juste de la connerie. "Je suis victime de raciste donc je deviens raciste". Non, je ne suis pas d'accord. En ça, ce film m'a beaucoup déçu.

Heureusement que ça se passe dans le nord de la France, ça rend le film plus crédible, encore enfoncé dans les stéréotypes.