Après avoir vu Les Petits Mouchoirs, j’ai trouvé une réelle safe place dans ce deuxième film de Canet.
On y voit des retrouvailles tendues après de longues années entre des amis qui se sont laissés amochés d’un tout plein d’histoires qui, si l’on si attarde, ne sont que des broutilles.
On retrouve donc des amis qui se méprisent et qui pourtant s’aiment. Chacun joue un rôle important on retrouve
le mec perché qui fait rire tout le monde et qui surtout a gardé une touche d’enfance et d’innocence sublime représenté par Antoine; Marie elle est dévastée par la mort de Ludo père de son fils, on voit une mère en deuil qui se réfugie dans l’alcool et la cigarette comme échappatoire à son immense chagrin et finalement on voit là un comportement semblable à une adolescente. Max, le propriétaire de la maison, est aimé aussi en grande partie pour sa richesse qui va d’ailleurs dans ce film le conduire à sa perte, c’est un personnage plutôt irritable et aussi rongé d’assumer ce rôle qu’il a de toujours tout payer et offrir aux autres. Quant à Éric c’est un homme raisonné qui cherche à aider les autres comme Marie par exemple, il est à l’écoute de ses amis. Vincent lui est plus perdu dans sa vie depuis qu’il a découvert qu’il aimé les hommes, cependant il est tourmenté encore par son ex femme.
En bref, ce film nous montre ce qu’est réellement la vie. J’assimilerai la citation suivante qui représente pour moi tout à fait l’ambiance et la morale de ce film : « c’est plein de disputes un bonheur » de Jean Anouilh. En effet cette œuvre cinématographique dévoile que l’amitié n’est jamais parfaite, que tout le monde a ses tords mais que coute que coute il faut continuer à se serrer les coudes et apprendre à surmonter les épreuves ensemble.