"Nous, les Leroy" est une première œuvre drôle, touchante, sincère et juste.
Florent Bernard disait après le film (lors de l'avant-première à laquelle j'ai assisté) que l'histoire commençait et finissait avec la mère, que Charlotte Gainsbourg avait nourrit l'écriture pour approfondir son rôle. C'est très juste, et la métaphore de la canette est là pour nous le rappeler, mais il faut aussi souligner le parcours du père qui tout au long du film: refuse, est dans le déni, se raccroche au passé, est nostalgique (la scène de l'appart en flashback fantasmé en est la preuve). Et ce n'est qu'à la fin qu'il comprend, qu'il accepte... Et qu'il avance. Ce film raconte donc, merveilleusement bien, que la nostalgie finalement, ce n'est pas de vivre dans le passé, mais bien d'avancer avec les souvenirs.