Un quartier, Exarcheia, au cœur d’Athènes, où se mêlent squatteurs et habitants vivant en symbiose. Un endroit particulier, bâti sur l’humanité, ou tout autre est identique à soi et accepté dans sa diversité, sa force et sa fragilité. Tous refusent d’être esclaves et revendiquent une vraie démarche participative fondée sur des débats constructifs. Mais voilà, la droite est élue et à sa tête Mitsotakis qui s’est donné pour objectif de se débarrasser des squatteurs et de remodeler ce quartier à sa guise. C’était sans compter sur cette force du collectif qui va, aux cris de « No pasaran », rallier tous les mécontents du système, bien au-delà de la Grèce. Cette volonté de se réapproprier sa vie, de ne plus se laisser téléguider par un état autoritaire, va donner une force à ce mouvement, qui, au-delà de ce quartier, ira à la reconquête des plages privées de Crête. C’est un immense souffle d’espoir qui nous est donné à voir, une leçon d’ouverture et d’humanité. Dans ce brassage de populations immigrées ou /et engagées, on entrevoit la possibilité de vivre ensemble, librement, dans le respect mutuel des hommes et de la planète. À voir (visible en janvier en version longue et actualisée sur YouTube) c’est un modèle à suivre…