La médiocrité ne date pas d'hier !
Alors on a souvent tendance à imaginer que le cinéma était mieux avant, qu'aujourd'hui on n'a que suites et essorages de licence, mais il y a soixante dix ans, on avait déjà ce genre de saletés...
Donc là, on a un type qui "règne" sur les "bas fonds" de New Orléans dans lesquels on peut écouter la "vraie" musique de la vraie vie qu'elle est belle quand on écoute du blues / ragtime / jazz. On a aussi une jeune ingénue qui arrive par le bateau et qui découvre cette musique enchanteresse et fascinante. Mais elle est issue d'une famille blanche et riche qui l'imagine plutôt évoluer dans la musique "classique". Tout les sépare mais l'amour va les réunir...
Ah mes dieux ! Mais ça colle ! C'est quoi de la glue ? du miel ? de la mélasse ? Non c'est le scénario classique qui ne sert à rien d'autre qu'à mettre en scène quelques chansons fredonnées par Louis Armstrong. Alors ? Bah ça servait à aller faire le public dans les salles de ciné pour écouter le chanteur et son groupe, parce que tout le monde joue mal (ou pas du tout d'ailleurs), l'histoire est vue et revue même en 1947, la mise en scène est plate et vide et le sentiment de perdre son temps bien présent.
Non, vraiment le cinéma ça n'était pas mieux avant. C'était bien avant et c'est bien maintenant. Et les efforts de récolter l'argent du public étaient tout autant présents qu'ils le sont aujourd'hui...