Quand on repense à la scène post générique de "The Wolverine", on ne comprend pas trop le lien avec ce film, alors que c'était censé l'introduire... Tiens c'est vrai ça, c'est bizarre... Nan c'est incohérent... Oh et puis merde, on s'en fout.
Bon alors après deux épisodes réussis, où le scénariste avait su tirer la quintessence de trente cinq ans de "mutanité", ça avait commencé à se casser gentiment la gueule (Deadpool, si tu nous entends...) pour se reprendre avec "First class" puis le film sur Hugh Jackman qui va au Japon.
Là on va dans le futur d'aujourd'hui, où visiblement ça se passe mal pour tout le monde, pour mieux retourner dans le passé de demain. Tout ceci n'est pas très compliqué, sauf peut être de savoir comment la fille qui passe à travers les murs peut faire retourner les gens dans le passé (Ellen Page a du succès peut être...).
Donc à part voir de nouveaux personnages super cools, des ennemis très puissants, assister à une reconstitution des années 1970 pour le décorum, on a surtout l'impression de voir la suite d'une grande saga, sans aborder de thèmes nouveaux, sans prendre le temps d'élaborer de nouvelles situations. Malgré la rigueur de la réalisation, malgré la débauche d'effets, l'humour ou encore les références au monde des mutants de Marvel, le film manque d'ambition, et cherche surtout à se recentrer sur les personnages, leurs motivations et leurs raisons. Et ^par le truchement d'une inaction parfois étrange et pénible, le statu quo persiste, ce qui n'est pas sans rappeler les comics (et qui n'est pas leur point fort), pour nous projeter dans le futur de la licence des mutants.
Bon bien sûr Quick Silver est très fort, sans doute trop fort pour les personnages auxquels il se trouve confronté. On pense forcément à Nightcrawler du deuxième épisode, élément entropique du film (tiens, la petite sœur) et qui disparaît trop rapidement.
Finalement ce "Days of future past" semble être un retour au source pour Singer, mais un épisode redondant pour les aficionados.