Ado-calypse
Sorte de plongée psychédélique dans la journée d'une bande d'ados, Nowhere c'est un peu un condensé de tout ce qu'on a dans la tête à cet âge là : un gros bordel mélant rêves et désillusions, amour...
Par
le 26 mai 2014
24 j'aime
Après Totally Fucked Up et The Doom Generation, ce dernier opus de la « Trilogie de l'Apocalypse Adolescente » comme l'aime la citer le réalisateur Gregg Araki, nous propulse dans un tourbillon de folie à ne pas mettre devant tous les yeux. Toujours aussi irrévérencieux, déroutant mais aussi poétique et minutieux, le réalisateur indépendant décide avec son sixième film d'aller encore plus loin dans ses thématiques et son style visuel.
Le long-métrage raconte ainsi plusieurs histoires qui s'entrechoquent, plusieurs destinées qui vont s'achever dans les jours à venir : un jeune hétéro désillusionné se rend compte de sa vie merdique et qu'il est peut-être bisexuel, une fille se fait violer par une ex-star de la TV qu'elle croyait romantique, un couple refoulant la mort s'adonne aux plaisirs sexuels les plus dingues, des extra-terrestres enlèvent des adolescents... Nowhere flirte avec tous les genres et nous fracasse les pupilles.
Additionnant les scènes choc, parvenant à instaurer une ambiance aussi glauque que flashy, dirigeant ses jeunes acteurs avec confiance et fermeté, Araki dépeint une nouvelle fois la jeunesse perdue d'une Amérique volage, nourrie à la télévision et à l'adrénaline, incapable de se situer dans une époque sans limites qui file aussi vite que le vent. Usant de son génie créatif et d'une totale liberté d'expression, Gregg Araki continue de nous exposer son talent à travers un teen-movie sous acides cinglant et démesuré.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 1997
Créée
le 9 avr. 2019
Critique lue 156 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Nowhere
Sorte de plongée psychédélique dans la journée d'une bande d'ados, Nowhere c'est un peu un condensé de tout ce qu'on a dans la tête à cet âge là : un gros bordel mélant rêves et désillusions, amour...
Par
le 26 mai 2014
24 j'aime
A Los Angeles, plane un air lancinant qui chuchote ses chansons mais voit siffler un refrain malheureusement aussi inquiétant. Sous ce soleil doré, la jeunesse est grivoise, droguée et enjouée mais...
Par
le 17 sept. 2018
23 j'aime
1
Lorsqu'on regarde un film de Gregg Araki, il faut déjà commencer par s'imaginer que la moitié des humains sont gays, ça enlève quelques surprises. Faut aussi s'attendre à quelque chose d'assez...
Par
le 19 janv. 2013
20 j'aime
2
Du même critique
Toujours perdu dans une tourmente de décisions visuelles et scénaristiques, de décalages et de tonalités adéquates, DC Comics se fourvoie une nouvelle fois dans un total manque de cohésion et par...
le 26 déc. 2020
68 j'aime
6
Attendu comme le Messie, le Dune nouveau aura été languissant avec son public. Les détracteurs de Denis Villeneuve s'en donne à cœur joie pour défoncer le produit à la seule vue de sa bande-annonce,...
le 18 sept. 2021
44 j'aime
5
Il l'a dit, il l'a fait. Plus de dix ans d'absence, dix ans d'attente, dix ans de doute, une année de retard à cause de la pandémie. Kaamelott a marqué la télévision, de par son ampleur, son aura...
le 20 juil. 2021
40 j'aime
10