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Je m'étais habituée à l'univers en noir et blanc de Naruse, qui correspondait si bien au cinéma intimiste que j'avais pu découvrir dans L'éclair, Nuages flottants et surtout Le Repas.
Nuages d'été rompt avec cette tradition, et pour la première fois le cinéaste tourne en couleurs et en extérieurs : images superbes d'ailleurs où les travaux des champs sont filmés avec un lyrisme qu'accroissent encore les envolées musicales.
Ce monde rural de l'après-guerre, ce système patriarcal des familles paysannes, cette dictature des belles-mères est à la fois un document sociologique et un tableau familial sur la paysannerie japonaise de la fin des années 1950, mais on y retrouve bien sûr l'un de ces beaux portraits de femme courageuse en la personne de cette veuve douce mais ferme, Yaé, qui se sacrifie pour le bonheur de tous.
Film pessimiste, certes, mais qui fait présager d'un changement proche pour les jeunes générations, donc porteur d'espoir.
Un beau film qui m'a peut-être un peu moins parlé que d'autres, mais qui méritait d'être regardé.
Nuages d'été rompt avec cette tradition, et pour la première fois le cinéaste tourne en couleurs et en extérieurs : images superbes d'ailleurs où les travaux des champs sont filmés avec un lyrisme qu'accroissent encore les envolées musicales.
Ce monde rural de l'après-guerre, ce système patriarcal des familles paysannes, cette dictature des belles-mères est à la fois un document sociologique et un tableau familial sur la paysannerie japonaise de la fin des années 1950, mais on y retrouve bien sûr l'un de ces beaux portraits de femme courageuse en la personne de cette veuve douce mais ferme, Yaé, qui se sacrifie pour le bonheur de tous.
Film pessimiste, certes, mais qui fait présager d'un changement proche pour les jeunes générations, donc porteur d'espoir.
Un beau film qui m'a peut-être un peu moins parlé que d'autres, mais qui méritait d'être regardé.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Quelques uns des plus beaux titres de films japonais vus ou en passe de l'être, Mes belles amours (ou pas) au pays du soleil levant, Mikio Naruse, l'homme de l'ombre : la grandeur au quotidien, Et l'été fut... et "Orchidée du soir cachant dans son parfum le blanc de sa fleur"
Créée
le 16 août 2011
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