Nuages d'été
En 1958, le réalisateur Mikio Naruse utilise pour la première fois la couleur pour ce film Nuages d’été. Un journaliste Okawa enquête sur les répercutions de la réforme agraire dans les campagnes, il...
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le 3 oct. 2015
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En 1958, le réalisateur Mikio Naruse utilise pour la première fois la couleur pour ce film Nuages d’été.
Un journaliste Okawa enquête sur les répercutions de la réforme agraire dans les campagnes, il rencontre Yaé, une veuve de guerre qui lui raconte l’histoire de sa famille et elle va tomber amoureuse de cet homme.
Wasuké le frère de Yaé veux garder ses fils sur ce qui lui reste de terre mais ils veulent avoir une vie meilleure et il finit par accepter cette demande, Yaé n’est pas étrangère à l’audace de ces jeunes gents qui veulent fuir cette vie de misère.
En effet Yaé est interprétée par Chikage Awashima rôle absolument magnifique, celui d’une femme intelligente au fort tempérament, moderne et audacieuse qui va aider tous ses neveux à s’émanciper grâce à ses idées et à son dynamisme dans le but de leur apporter une vie plus heureuse qu’elle même et l’ensemble des paysans pauvres de l’époque.
Le scénario est très intéressant, il dépeint le monde rural des années 50, les règles de son système familial patriarcal, la « dictature des belles-mères », la réforme du partage équitable pour les enfants, l’attachement des anciens à la terre, l’attirance de la ville pour les plus jeunes, la dislocation des familles par l’émancipation de la dernière génération
Yaé ne sera pas bénéficiaire de ce changement, son histoire d’amour avec le journaliste va se terminer et prenant son frère en pitié elle va se résigner et se sacrifier pour l’aider à travailler sur ses dernières parcelles de terre.
La réalisation est austère, c’est un témoignage sur les mutations économiques et sociales du Japon d’après-guerre.
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le 3 oct. 2015
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