Numéro 17 est le titre du dix-septième film d’Alfred Hitchcock.
C’est également le numéro de la maison où se déroule la majorité de l’action de ce film très court, à peine plus d’une heure.
L’histoire, très brouillonne et confuse, suit différents personnages: un père et sa fille, un détective, un vagabond (?), une bande de malfrats.
On assiste à une succession de quiproquos, de retournements de situation, de jeu de dupes.
On ne comprend pas toujours tout. La photographie y est pour beaucoup. La copie de visionnage du film n’était pas bonne mais j’ai l’impression que la mise en lumière et la photographie sont sombres et manquent de netteté ainsi que de clarté.
La mise en scène est confuse et on ne détermine pas à chaque fois qui est qui.
C’est un thriller parsemé de scènettes burlesques qui allègent le propos.
Les acteurs sont inégaux mais l’ensemble du casting fait le job.
On retrouve quelques morceaux de bravoure: le combat entre deux protagonistes, la poursuite entre le train et le car.
Encore une commande pour le cinéaste qui fait son travail plus qu’honnêtement pour un film qui rassemble déjà de nombreux thèmes chers à sa mythologie.