On a un peu de mal à se passionner pour les affres existentielles de l’infirmière qui ne sait pas si elle doit rester avec son docteur-papa ou partir loin avec un abruti qui se coince la verge dans un tuyau d’aspirateur. Après, on a les turpitudes en vigueur à l’hôpital : jeune infirmière qui harasse sexuellement un patient, médecin bourré à l’alcool à 90 qui saute les patientes et vend ses infirmières. Tout cela ne va pas chercher très loin. Mais, le mélange entre introspection de filles de salle et salacité du corps médical prend assez mal. Le réalisateur Shin’ichi Shiratori et son scénariste Rokuro Kumagai n’ont pas su trouver le bon dosage et la pilule à un goût de déjà vu. Les interprétations sont tout à fait honnêtes sans être mirobolantes : Etsuko Hara (Ryoko) fait le taff, Asami Ogawa en fofolle surexcitée en fait des tonnes, Yûko Asuka est ici quasiment épargnée, mention spéciale toutefois pour Megu Kawashima (Emi) en suiveuse de sa grande sœur. La fin vire au n’importe quoi mais finalement …. tant mieux.