La Nikkastu a pu faire des romans-porno dramatiques ou sado-maso. Point de cela ici ! Juste une comédie potache axée sur le fantasme de la blouse blanche et des dortoirs pour femmes. A un moment, le temps d’une chanson, on a pu croire que le film s’élèverait un peu. L’espoir fut de courte durée. Reste une succession de situations abracabrantesques très correctement filmée par Yoshihiro Kawasaki (« Madame de Sade ») avec des scènes de cul qui s’éternisent (mauvais signe). Les actrices font le job, notamment Jun Izumi (La femme aux seins percés) au sourire continu et improbable, Chiaki Kitahara et Yukari Takeshita aux carrières beaucoup plus courtes et pour qui ce fut leur dernier film. Un ton et un propos si légers qu’ils en deviennent lourds. Vision donc agréable pour les actrices mais très vite oubliable