Je n'avais jamais cru pouvoir pleurer devant des femmes nues qui volent ou des papillons qui sortent d'un chapeau. Quand je suis sortie de la salle j'avais encore envie de pleurer. Pourtant ce n'est pas un film si triste que ça, mais j'avais envie de pleurer tout le long, je souriais avec les larmes aux yeux. Parce que Célavi ne meurt jamais, parce que les personnages sont à la fois très heureux et très tristes, parce qu'on peut pleurer d'extase devant des gens qui aiment, perdent et font ce qu'ils aiment. J'étais seule dans une grande salle sombre face à un morceau de rêve d'une heure et demie, où j'ai vécu 100 ans et eu 1000 vies. Aucun film avant ça ne m'avait autant bouleversée.