C'est l'histoire d'un cirque de 1910 à nos jours. Il a été crée par un amoureux dont la fiancée voulait travailler dans un cirque, et ça tombe bien, l'amoureux en question connaissait une impératrice exilée (au Brésil, donc) qui voulait lui faire un dernier cadeau. Et voilà, le cirque est né. Les époques passent assez vite, ce qui n'est pas plus mal, en revanche il ne s'y passe pas grand chose, mis à part des fresques sexuelles d'un assez mauvais goût, toujours centrées sur les propriétaires du cirque, qui assurent ainsi leur descendance et la reprise du cirque. Un seul personnage fait le lien avec tous ces gens, l'imperturbable et le toujours jeune "Célavi" ("c'est la vie", phrase qui est répétée un certain nombre de fois). Une façon pour l'auteur du film d'en faire un rêve de réalisateur, avec une part de mystère foutraque et beaucoup de scènes de cirques avec gros plan sur les figures peinturlurées et rieuses du personnel. Finalement, il y a beaucoup de vide dans ce film, n'est les discours du speaker ou les chansons des nains ou d'autres. Ainsi, O Grande Circo Mistico est quasiment une comédie musicale, visuelle et expressive. Evidemment, il faut aimer, et il faut aimer la grandiloquence et le cirque, ce qui n'est pas particulièrement mon cas, mais pour une raison inconnue, le film ne m'a pas déplu malgré certaines péripéties téléphonées. Je crois qu'en fait je suis reconnaissant envers le réalisateur d'avoir écourté son film au maximum, car ce qui est un rêve de réalisateur n'est pas forcément un rêve de spectateur. A revoir, ne serait-ce que pour remettre certains personnages. (ils sont nombreux)