Neil Blomkamp met en avant son studio fraîchement sorti de terre avec un premier court-métrage post-apocalyptique. 20 minutes en guise de présentation à l'image léchée. Rien d'exceptionnel dans ce nouvel aperçu d'une potentielle fin de l'humanité orchestrée par des extra-terrestres reptiliens. Un fond très sombre, condensant tous les possibles fléaux que la science-fiction a déjà bien voulu nous offrir : cobayes humains, atmosphère empoisonnée, mind-fucking*... L'espoir ne semble pas permis face à ces lézards qui ne sont pas sans rappeler ceux de "V", un petit côté organique en plus.
Problème majeur de cet exercice de style : 20 minutes pour quelque chose d'aussi dense, c'est court, surtout lorsqu'on se réjouit de retrouver Sigourney Weaver face à une nouvelle créature.
On retiendra donc de belles images et des corps à la chaire meurtrie pour une nième histoire de résistance humaine face à l'oppresseur galactique.
Pour le reste, si Rakka pouvait s'apparenter à une longue bande annonce, il ne donnerait que moyennement envie de voir le film. Si il ne sert qu'à promouvoir les nouveaux studios du réalisateur de District 9 et Chappy, force est de constater que l'expérimentation semble de mise. Avis mitigé. Perplexe et intrigué. A suivre.
*t'es plus tout seul dans ta tête