Un sénateur, candidat à la présidence de la République, fait l'objet d'un chantage car il ne peut s'empêcher d'avoir les mains baladeuses. Nous voici dans une grosse farce politique qui ne fait pas dans la demi-mesure. La mafia et l’Église sont de la partie, tout le monde étant allègrement corrompu. S'y ajoute une dimension érotique qui vient brouiller le message dans un récit désordonné où la satire, pas très drôle, se révèle très souvent vulgaire et parfois confuse. Il est vrai que le film, saisi avant sa première projection, a été défiguré par la censure. Lando Buzzanca ne convainc pas davantage que dans ses autres rôles tandis que Laura Antonelli est réduite à la portion congrue. Quant à Francis Blanche, égal à lui-même, il est malheureusement peu aidé par le doublage, systématique pour les acteurs non italiens.

Cinephile-doux
3
Écrit par

Créée

le 25 févr. 2021

Critique lue 169 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 169 fois

D'autres avis sur Obsédé malgré lui

Obsédé malgré lui
Fatpooper
6

L'éveil

Amusant. Un peu long dans le développement sans doute, pas assez délirant non plus, mais l'idée de base est très bonne et puis l'on trouve quelques très chouettes situations qui se prêtent...

le 23 févr. 2020

Obsédé malgré lui
Eric31
10

Critique de Obsédé malgré lui par Eric31

Obsédé malgré lui (Nonostante le apparenze... e purché la nazione non lo sappia... All'onorevole piacciono le donne ou The Eroticist) est une comédie sexy Italienne réalisé par Lucio Fulci qui met en...

le 6 mai 2016

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13