Obsession par Charlouille .

Obsession est le 9eme film de Brian De Palma et l’un de ses plus connu aussi. Dans cette oeuvre il agite les références pour en recréer de nouvelles, sa marque, son empreinte profonde. Il impose un regard étonnant, brutal et direct au spectateur.


A la Nouvelle-Orleans en 1959, Michael Courtland est un riche promoteur immobilier vivant avec sa femme Elizabeth et sa fille. Un soir, elles se font kidnapper. Une importante rançon est demandée et Michael décide de prévenir la police qui organise un sauvetage. Le plan se passe mal et les ravisseurs ainsi que la femme et la fille meurt dans un accident de voiture. Seize ans plus tard, pendant un séjour à Florence, Michael croise le regard d’une jeune femme qui lui rappel de façon très troublante sa femme, Elizabeth…


De palma, a qui l’on doit multiples films, n’a pas toujours signé des chef d’oeuvres. Réalisant des films très moyens (Mission to Mars, Le Dahlia Noir) comme des chef d’oeuvres (Phantom of the paradise, Les Incorruptibles) ou encore des films très personnels et underground (Pulsions, Obsessions), De Palma fait parti des noms que l’on retient dans le cinéma. Avec cette oeuvre il nous donne à voir un cinéma aux allures brutes et intenses. Les références ne sont pas utilisées mais intégralement remaniées à sa sauce. Ainsi on peut relever, pour commencer avec le scénario, de nombreux parallèles avec le "Vertigo" d’Hitchcock. A la fois dans le trouble concernant les deux femmes similaires. L’une est morte, l’autre non, pourtant ce sont les mêmes. Mais aussi dans les craintes, les obsessions de l’acteur principal qui constitue la pièce maitresse de l’énigme. Nous assistons à une relecture complète d’un chef d’oeuvre du cinéma pour donner naissance à une nouvelle oeuvre stupéfiante.

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