Ça annonce la couleur ! Octochatte ! Voilà c'est dis ! D'accord c'est peut être moi qui suis beauf, après tout vous savez dans ma campagne l'humour en bas de la ceinture et politiquement incorrect c'est une friandise dont on se délecte sans faim ( en présence de citadins sauvage ça un goût encore plus exquis ). Mais là faut pas abuser. Entre trait d'humour et moquerie de bas étages ya des limites ! Tout de même de Milladiu ! Là en l'occurence le film ne fait pas semblant d'être idiot, il l'est tout simplement ! C'est fort dommage parce que le film n'est pas non plus un ratage industriel et encore moins une réussite artistique. En fait il n'est pas grand chose, venons en à l'analyse plus concrète voulez-vous .?
Déja, le scénar : gros point faible. L'histoire : raté ! Son développement : échec ! Celui des personnages : non ! L'univers : lamentable ! Bon... tout d'abord,
le général sovietique (méchant) qui créer un incident diplomatique en faisant péter une bombe (atomique parce que sinon c'est pas drôle) dans une base américaine d'Allemagne (guerre froide tout ça, tout ça ) afin d'inciter l'Europe à forcer tout le monde à se désarmer histoire que l'URSS puisse sovietiser tout le monde tranquilou. Et tout ça à l'aide d'un cirque de passage dans lequel on fait cacher des bijoux volés à la Russie et remplacé par des faux grâce à une contrebandière d'Inde mais en fait non parce que c'est en fait un piège et qu'il y a la bombe !
Est ce que je peux permettre de préciser que cette histoire est débile, ridiculement complexe et que personne ne peux y croire décemment ? En fait même pas décemment, c'est pas parce qu'une bombe pourrait sauter à la face de l'Europe que ça y est va se débarrasser de son stock de missile faut pas être débile non plus, peut-on m'expliquer quel pays consentirait à le faire au risque de laisser un seul pays avoir le monopole de la puissance de feu ? Surtout que je suis pas vraiment sûr qu'on puisse faire passer l'arme atomique aussi facilement qu'une cargaison de fausse montres rolex chinoises même dans l'univers Bondien. Quand à se tour de passe passe de transmutation magique de bijoux en bombe, pourquoi ? A part, introduire cette octopussy dont je vous jure qu'on va en parler je vois pas à quoi ça sert, surtout que c'est pas très communiste tout ça. Quant au développement n'en parlons pas voulez vous ? Outre, le fait que c'est d'un classique éculé, James Bond va dans un pays, James Bond fait ça petite enquête, mais en fait James Bond joue surtout, James Bond séduit la belle blonde et puis James Bond va chez Q aussi ( faudrait pas oublier ), James utilise ses petits gadget, non c'est les ingrédient de la formule de base c'est pas vraiment ça le problème. Non le gros problème c'est à quel point le film ne sait pas gérer son rythme, faut dire qu'à vouloir mettre trop d'élément à la suite. Je suis le seul à avoir l'impression que le film ne sait pas se poser ? course poursuite--> Séduction --> Captif --> évasion --> non infiltration --> recourse poursuite --> Reinfiltration et reseduction --> la bagarre et enfin encore une mission d'infiltration. Ah mais cette fois le film daigne prendre son temps ça cherche ça attends, et non le film repart comme le train et le général Orlov à 200 km/h, calme toi le film ! Tu fais 2 heures !! Sans parler de la fin où James tentent tant bien que mal d'arrêter une bombe, puis on finis par une prise d'assaut du QG par des genre d'amazones... ah non il y a aussi une scène en avion. Venons ensuite aux personnages, éternels clichés : Monnypenny, M, Q, James Bond version Roger Moore ( j'ai besoin de préciser ? ), les associés avec le side comique presque inutile et le mec qui n'apparait qu'une fois et les femmes ( des potiches pour être original ), au final seul Q est à peu près vraiment utile mais on comprend pourquoi il quitte jamais son bureau maintenant. Les méchants non plus, je suis un vilain prince cupide et cruel, je suis un grand garde du corps qui te rregarrde drroit dans les yeux, nous somme des méchants jumaux lanceurs de couteaux, je suis le vilain sovietique qui veut tenter de conquerir le monde mais avec de la bouffonnerie à la Iznogood en plus parce que sinon il ferait vraiment trop très méchant. Sans parler de la fameuse Octopussy, personnage éponyme du film, qui joue une femme forte et indépendante pasquelle fait de la contrebande toute seule sans son papa quié mor pasquella aussi un nistoire tragic é tou mais qui est surtout une énième princesse en détresse jouant une Blowfeld wannabe ( pour le clin d'oeil ). Et l'univers, bah comment dire quand le film en viens à te montrer assez explicitement que l'Inde est peuplé de pauvres, sales et mal habillés qui se ruerait sur des billets et qui est restée coincée aux XIXème, l'Allemagne de gros bouffeurs de bières et de saucisses, les soviet de mecs dans des costumes gris toujours très graves bah tu sais que même ton oncle raciste trouverait pas mieux ( c'est vrai j'ai rien à redire ).
Ensuite, la réalisation, et bah là c'est un bon point pour le film. A part ! A part... A part le montage ! Comment dire, bah il est bien seulement quand on l'entend pas, donc quand il ferme sa gueule ! Le pire se voit dans les scènes d'action, même si ce n'est pas leur seul défaut, l'action est découpé brutalement mais n'essentialise rien ni ne fait rien ressentir mais nous donne juste l'impression d'être face à une suite de séquences qui s’enchainent par la force des choses. Non vraiment c'est mieux quand on le remarque pas, j'aime bien les montages audacieux mais si c'est pour ne rien faire d'autre que saboter mon visionnage autant rester standard. Par contre, la mise en scène est plutôt réussie les habituels scènes ne se foulent pas trop soit les scènes avec Q, M, Monnypenny , les coucheries (un plan vêtement travelling jusqu'à l'alcove, vu et revu !) . Mais on de vrais idées de mises en scènes avec ses petites scènes qui lorgne vers l'horrifique à coups de slasher, de chasseur traquant sa proie, de fuite dans la jungle contre une foules en délire, d'envahisseurs venus des profondeurs du lacs. Ça court, ça bouge, les images des poursuivants s'enchainent sur la proie esseulé qui peine à suivre le rythme de la caméra , ou la traquent patiemment, les prédateurs avancent en vue subjective dans les lacs sombres, et les victimes s'avancent dans ce plan trop large et si vide dans une nuit si noire. Les scènes d'infiltration aussi sont plutôt réussies, peut être moins originale mais bien maîtrisé sauf peut être la géniale scène du train qui mèlent les mélange: mélange trains, mélange Bond -lanceur de couteau, mélange bijoux - bombe, tout cela dans le secret des tunnels où la lumière ne perce pas. Seule bémol, les scènes d'action, on a déjà parler du montage mais reste à dire qu'elle sont mal cadrées que les péripéties s'enchainent sans laisser de répits, au point qu'heureusement que le film n'est pas avare en spectaculaire. Pour le montage, sonore je souligne l'heureuse action d'avoir économisé les musiques pour mettre le spectateur au plus près de l'action et cela grâce à des effets sonores beaucoup et de loin maîtrisé que le décevant l'espion qui m'aimait, bien que la musique ne me revint plus alors que je l'ai vu pas plus tard que quelques heures. Mais, pour finir, le meilleur reste encore, la photographie, le film nous entraînent dans une Inde aux couleurs chamarrés qui font aussi échos aux couleurs du cirque qu'on le retrouvera par deux fois pour un James Bond finalement assez en couleurs. La lumière est très bien voir excellente comme dans la résidence de Kamal Khan, les nuits sont d'ailleurs glaçante à souhait, la scène du tunnel et excellente dans son traitement de la pénombre je trouve. James Bond évolue dans une jungle de verticales, verticales des arbres, verticales des pilliers, des colonnes. Bref, sur ce coups Mr Glenn a fait un plutôt bon travail, chapeau.
Pour conclure, je peux paraître assez acide voir sulfirique à l'égard de ce Octopussy mais je dois avouer que j'ai plutôt pris mon pied sur ce mollusque particulier. En particulier parce que la réal sauvait pas mal les écarts du film et puis les invraisemblances scénaristiques et les poncifs clichesques m'amusent en réalité plus qu'elles ne me lassent. Mais, un bon critique doit savoir raison garder, et confronter son plaisir à une vision objective du matériaux étudié. Et tenant compte, du fait que j'ai aussi personnellement vu mieux de la saga, je confère solenellement à cet opus la note de 12/20 avec mention "décevant".