7
Oddity-verse
Film curieusement construit.On dirait une succession de courts métrages, brodés de façon à donner l'aspect d'un long métrage. Cela donne lieu à une écriture originale mais aussi à une frustration,...
Par
le 28 sept. 2024
5 j'aime
Oddity offre tout ce que l'on est en droit d'attendre d'un petit film de genre à base de sorcellerie médiumnique et de possession démoniaque. Damian McCarthy profite de sa quasi unité de lieu et de son décor minimaliste pour créer une vraie tension en huit-clos qui ne se relâche jamais. Son scénario en poupées gigognes, source de moultes twists et autres révélations gratinées, est construit avec une rigueur devenue l'exception au sein de la production horrifique contemporaine. L'iconographie convoquée ici, tout comme la photographie métallique idoine qui l'habille, ne respirent pas la nouveauté. Elles témoignent cependant d'une démarche sincère et d'un artisanat aux petits oignons qui réchauffera les cœurs des amateurs de cinéma d'épouvante à l'ancienne.
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cuvée 2025
Créée
le 28 janv. 2025
Critique lue 13 fois
D'autres avis sur Oddity
7
Critique de Oddity par Spark
Le trailer me hypait bien, j'adore le design du mannequin en bois, et ce point seul m'a convaincue d'ajouter ce film à mon programme du festival de Gerardmer. Je ne regrette pas ma décision : j'ai...
Par
hier
2 j'aime
8
Marathon NIFFF 2024 : Sis ?
Oddity est une assez bonne surprise, qui multiplie certes les jumpscare pas tous très subtiles, mais qui sait créer une belle ambiance, avec notamment cette maison glauquissime et ses jeux de...
Par
le 12 juil. 2024
2 j'aime
Du même critique
3
Poudreuse de perlimpinpin
Juan Antonio Bayona revient avec un film jumeau de son catastrophique (au sens littéral comme au figuré) The Impossible. L'escroquerie commence de la même manière, avec l'argument "basé sur une...
Par
le 18 janv. 2024
6 j'aime
2
3
Gods of Rome
Que se passe-t-il dans la tête de Ridley Scott ? Enfermé dans une sorte de dynamique de l'urgence, le cinéaste ne cesse d'accumuler les projets de grande ampleur avec un sens du bâclage qui laisse...
Par
le 14 nov. 2024
5 j'aime
9
Elephant woman
C’était l’ovni de la compétition du dernier Festival de Cannes dont il repartit, non sans provoquer l'hilarité, avec le Prix du scénario. Film de genre gore et féministe, expérimental et...
Par
le 29 oct. 2024
5 j'aime
