Une belle et jeune New-yorkaise se séjourne, l'été durant, dans un coin paisiblement nature, idéal pour écrire son premier roman, et jamais elle ne penserait être sauvagement battue et violée par trois campagnards accompagnés d'un "simple d’esprit".
Du même type que La Dernière Maison sur la gauche (The Last House on the Left, 1972) de Wes Craven, Day of the Woman ou Œil pour œil, ou encore le nouveau titre I Spit On Your Grave qui me semble plus parlant de nos jours, est plus ou moins réaliste si fait que, pour cette époque, ce fut hyper choquant et ultra-violent : nudité, viol et vengeance. Comme l'avait souligné Roger Ebert, dans son critique, comme l'un des pires films jamais réalisé.
De vieilles techniques, la réalisation reste superbement bien travaillée, sur le magnifique paysage dans le Connecticut, précisément à Kent d'où le déroulement de l'histoire, et sur les personnages terrifiants à supporter — ou non, pour certains. Pour un rape and revenge, je reste stupéfait à des moments où la vengeresse, interprétée par Camille Keaton, tue les "niais", tour à tour", de façon spectaculaire. Un bon film, mais loin d'être meilleur des films de ce genre : les effets ne se font plus de nos jours.