une œuvre "auteurisante" superficielle
Mathieu Guez (aka Mateo Guez), français de souche, livre ici son premier long-métrage (une production canadienne) sur les Philippines. Il en résulte une œuvre brouillon, oscillant sans cesse entre le documentaire et la fiction, l'ennui, c'est que le réalisateur n'a absolument rien à nous raconter et brasse du vent durant les 80 minutes que compte son film. On aurait tant aimé avoir affaire à un documentaire qui nous plonge de plein fouet dans l'horreur de Smokey Mountain (le fameux bidonville de Manille dont le film semble s'intéresser), mais au final, il en résulte une œuvre "auteurisante" superficielle et plombée par une voix-off omniprésente.
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